Au travail, dans la rue, à l'école, elles ont toutes en commun d'avoir été victimes de harcèlement sexuel et parfois même de viol. Dégradées, humiliées ou licenciées, elles ont dû, en sus, se plier à l'omerta. Kaoutar, Najat, Loubna et Atika sont issues de familles très modestes, et aujourd'hui, elles portent les stigmates psychologiques indélébiles de leur statut de jeunes femmes désirables. Exposées à une faune masculine de bas acabit...