Il aime faire le tour du monde en 80 jours mais aussi rester cocooner à la maison. Bref, il est tout et son contraire, en fonction de vos fantasmes du moment que vous construisez et déconstruisez à loisir. Diagnostic : vous aimez beaucoup dans votre tête, peu dans la vraie vie. Frustrée par choix, vous mettez trop haut la barre et mélangez fictions turques et réalité forcément décevante. –En état d’exaltation anormal : quand Eros frappe à la porte,vous montez vite au 7ème ciel. L’élu de votre coeur devient le sauveur et le pansement de vos manques affectifs. Celui qui va à la fois vous apporter des croissants au lit et vous séduire 24h sur 24. L’amour devient sangsue. Drogue. Remède. Face à face permanent. Echappatoire à la routine. Blessure lorsqu’il n’y a plus personne au bout de la ligne. Reportezvous au premier paragraphe pour dégriser un peu…
–En optant pour un ami/amant et vice versa : vous l’aimez, en restant ouverte sur l’extérieur. Désirante mais pas invasive. Ravie de partager mais pas de concéder une partie de votre identité. Quand Elizabeth Taylor et Richard Burton s’adorent et se déchirent, vous, vouspréférez vous apprécier et faire monter la sauce avec délicatesse. C’est que le grand amour ne vient pas en un jour mais se paillette d’une multitude de petits coups defoudre qui font fructifier la love affair.
–En régime d’anorexie amoureuse : la prudence vous incite à construire votre vie autour de votre carrière plutôt que d’une romance. Endeuillée affective précoce, vous avez juré que l’on ne vous y reprendrait plus. Indépendante farouche, le ravissement de la fusion vous paraît étrange, voire dangereux. Votre crédo : puisqu’il n’y a pas de correspondance parfaite entre les êtres, à quoi bon rejouer la même partition pour la énième fois ? Une femme libérée ne traîne pas avec un boulet poilu de 1m80 aux pieds. Diagnostic : ce contrôle exercé sur vos amours est peut être une angoisse d’abandon profondément refoulée qui se matérialise par cette insoutenable légèreté de vivre !