Meriem Jazouli, au rythme de la danse

Cheveux rassemblés en arrière, regard profond, épaules droites, Meriem Jazouli, rappelle parfois Salomé, héroïne de flamenco de Carlos Saura. Cette amoureuse de la danse qui enchaîne les créations a été l'interprète de chorégraphes comme Christine Bastin et a collaboré avec Fatou Traoré. A l'origine de l'association AR2D, (les rencontres de la danse), elle était sur la scène de Miniatures Maroc, une exposition chorégraphique, en avril dernier.

FDM : Comment êtes-vous venue à la danse ?

Meriem Jazouli : de manière classique, j’ai commencé très jeune par des cours de danse classique mais c’est la rencontre à Rabat, avec une professeure plus passionnée que les autres, qui m’a en fait transmis la passion de la danse. J’ai également le souvenir d’un ballet, originaire de Montréal, auquel j’avais assisté au Théâtre Mohamed V : voir des artistes s’exprimer avec leurs corps m’a donné envie d’approfondir mon apprentissage avec la volonté de maîtriser la gestuelle corporelle.

Des rencontres ont-elles été déterminantes au cours de votre parcours ?

Oui. Il s’agit, de plus, de personnes qui n’ont pas hésité à me faire confiance et qui m’ont permis de travailler avec eux en tant qu’interprète et de grandir à leurs côtés. D’autant que leurs façons d’aborder le corps me correspondaient. Il faut dire qu’à l’époque, le genre contemporain était peu répandu et représentait un apprentissage très formel et à la fois particulièrement exigeant, chargé toutefois d’une sensibilité artistique forte qui me touchait par l’énergie qui s’en dégageait.

Parlez-nous de la genèse de Miniatures…

La phase de création a joué un rôle important, l’idée de réunir des artistes issus d’horizons différents autour de la Méditerranée m’a d’emblée séduite. Je connaissais uniquement leurs noms et vaguement leur travail. Grâce à Miniatures Maroc, j’ai pu les rencontrer, échanger et partager le goût de la danse avec eux. Ils viennent du Liban, d’Irak, de Tunisie, d’Italie, de Turquie et de France. La structure porteuse de ce projet est née à Marseille, sous l’impulsion d’un atelier de production intitulé Officina. Proposer des résidences au Maroc pour ces artistes était déterminant dans notre volonté de ce partenariat, précisément à travers son implantation à Casablanca.

Pourquoi ce nom : Miniatures ?

C’est le principe même du concept qui se déroule selon une forme courte d’une durée de quinze minutes.

Vous avez également proposé en janvier dernier un précédent projet, Les Marraines, dédié aux femmes…

La part de l’intime tient une place importante dans mon rapport à la danse et lorsqu’on est en phase de création, on est souvent seul en tant qu’artiste ; j’avais envie de rencontres et de partage. Et il était intéressant de rassembler de nombreuses femmes autour de cette initiative : elles n’avaient pratiquement plus ce rapport ludique avec leurs corps depuis l’enfance. Elles ont pu avoir un espace pour s’exprimer grâce à la danse et s’extraire de l’attitude formelle à laquelle sont

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