Néanmoins, il ne faut pas jeter la pierre à la petite menteuse, qui n’assumant pas, se réfugie derrière ses statistiques tronquées. Non, car c’est l’hypocrisie sociale bien plus puissante que la mauvaise foi de célibattante, qui parle en elle. Ainsi, même si les demoiselles se marient de plus en plus tard, en attendant, elles devraient s’astreindre à compter les moutons au plafond avant de s’endormir. Par contre, le désir incoercible des garçons, lui, ne souffre aucun retard dans l’exécution. Hum… C’est juste que, nous, on se pose la question de savoir avec qui nos excités de service assouvissent leurs besoins bestiaux, si ce n’est avec les charmantes compteuses de moutons précitées ?! Bref, on l’a compris, l’équation à deux inconnues, n’est pas près d’être résolue. Et ce, tant qu’une femme demeure sur ces questions là sous l’emprise sociétale et religieuse et qu’un homme n’est comptable de rien, si ce n’est du nombre de ses conquêtes (ce qui devient même un motif de fierté). Alors, malgré tout, on vous présente les dernières améliorations introduites au fil du temps et présentées au dernier Salon de l’Amour marocain : avoir fait crac crac badaboum dans le cadre d’une relation amoureuse qui a foiré par la suite, est limite toléré, à condition de ne pas être tombée amoureuse vingt fois dans sa courte existence (coeurs d’artichaut et strip teaseuses fréquentes s’abstenir). A la bonne heure, la sexualité se drape harmonieusement dans les draps de l’amour ! Mais, désolée mesdames, le plaisir pur et dur d’une nuit de folie passionnelle n’est pas à l’ordre du jour ; il faudra encore patienter un peu…