2012 est, pour la politique marocaine, placée sous le signe du PJD. En effet, pour la première fois, nous avons un parti politique religieux au gouvernail, ce qui pour certains est source d'inquiétude ; et pour d'autres, d'espoir. Nous avons dans ce numéro interrogé des personnes de la vie publique culturelle, économique, artistique et politique, ainsi que des personnes dans la rue... les avis ivergent. Et si l'heure ne semble pas être à l'inquiétude, elle est tout de même à la vigilance. Pour la première fois encore, de nombreux pays arabes entament cette année la tête haute avec pour objectif de bâtir un état nouveau, démocratique, digne et juste ; tandis que d'autres nations se relèvent péniblement de révolutions sanglantes et pleurent leurs morts.