Razan Ghazzawi, 31 ans, s’est faite arrêtée le 4 décembre dernier par les services de sécurité syriens, alors qu’elle se rendait en Jordanie pour assister à un forum sur la liberté des médias. Elle doit être jugée prochainement pour avoir “affaibli le sentiment national” et “créé une organisation visant à changer le statut économique et social de l’Etat”. Elle encourt pour ces faits une peine de trois à quinze ans de prison. Le Centre syrien pour l’information et la liberté d’expression appelle “au retrait des charges retenues contre elle et à l’arrêt de son procès”. F.H