Artiste autodidacte, Moustapha Baidi Oumarou se passionne très tôt pour la peinture où il a réussi à imposer un langage personnel qui célèbre la vie. Son regard idéaliste, résolument optimiste et empreint d’humanisme se reflète sur ses toiles qui répandent une joie de vivre.
De tous les genres picturaux, c’est le portrait qui intéresse au premier chef Moustapha Baidi Oumarou. On reconnaît à la fois dans les œuvres de l’artiste une certaine filiation aux portraits photographiques en pied des grands maîtres du genre, comme Malick Sidibé, Seydou Keïta ou Michel Kameni, ainsi qu’une forme de célébration décomplexée du dandysme, cristallisée par le phénomène de la SAPE (Société des Ambianceurs et des Personnes Élégantes).
À ce sujet, l’écrivain Olivier Rachet note dans le texte du catalogue d’exposition que « Les couleurs chatoyantes, parfois flashy, auxquelles recourt Moustapha Baidi Oumarou ne dépareraient pas dans un manuel de sapologie ».