« L’allaitement est associé à de meilleurs résultats dans les tests d’intelligence à l’âge de 30 ans, et a aussi une importante influence sur le statut social de la personne. Il permettrait d'améliorer son niveau d’études potentiel et conséquemment son revenu à l’âge adulte » a annoncé le Dr. Bernardo Horta de l’Université Fédérale de Pelotas au Brésil.
On suppose donc que les mères de Bill Gates, Marc Zuckerberg, ou encore Steve Jobs ont dû les allaiter pendant des années!
C’est un fait avéré, allaiter est bénéfique à la santé de l’enfant, son système immunitaire et ses bienfaits protecteurs contre les maladies cardiovasculaires ne sont plus un secret pour personne. Mais une nouvelle révélation publiée par The Lancet Global Health, a été effectuée à propos de l’allaitement, suggérant qu’il augmente le QI d’une personne, et aussi ses chances de réussir financièrement dans la vie.
En suivant environ 3500 nouveaux-nés jusqu’à l’âge de 30 ans, les chercheurs Brésiliens ont conclu que plus l’enfant est allaité (préférablement pendant un an), plus son intelligence augmente, et en conséquence, celui-ci pourrait prétendre à un meilleur parcours académique.
En comparant un enfant qui a été nourri au sein moins d’un mois et un autre qui en a bénéficié pendant plus d’un an, les scientifiques ont constaté une différence de 4 points de Quotient Intellectuel.
Toutefois, cette étude ne fait pas l'unanimité et plusieurs chercheurs sont sceptiques au sujet de cette découverte, arguant ainsi que si cette déclaration peut expliquer la corrélation entre l’allaitement et le niveau de QI, elle ne peut cependant prouver l’exacte cause à effet. D’autres scientifiques néanmoins y croient dur comme fer, mais sans explication concrète, comme dans le cas du Dr.Kraimer ; professeur universitaire spécialisé en allaitement, qui déclare: « Peut-être est-ce du au contact physique et émotionnel entre une mère et son bébé, ou peut-être est-ce du au fait que au cours de l'allaitement qui peut prendre beaucoup de temps, la maman parle à son enfant… Cette possibilité d’échange verbal permettrait au bébé d’être prédisposé à comprendre plus vite et davantage. Mais il est également possible que le lait maternel contienne une composante qu’on n’a pas encore découvert ».