C’est une première dans l’histoire judiciaire du Maroc. En effet, le tribunal de Tanger a eu recours à l’analyse ADN pour prouver la paternité d’un homme hors acte de mariage. Le juge s’est aussi basé sur les lois internationales qui privilégient avant tout les droits de l’enfant. Sachant que selon la Constitution marocaine, la paternité ne peut être reconnue par la loi que dans le cadre d’un mariage.
L’affaire remonte à 2016, quand une femme a déposé plainte contre l’homme en question qui refusait de reconnaître sa fille après avoir eu une relation sexuelle avec la plaignante. C’est alors que le juge a demandé des analyses ADN avant de trancher dans l’affaire. Saluée par les associations de défense de droits de la femme, cette décision est sans précédent au Maroc. La fin de l’impunité pour les pères clandestins ?