Ces propositions englobent divers aspects, tels que la suppression du mariage des mineures, la prise en charge d’une pension alimentaire par l’État, la révision de la tutelle en lien avec la garde, ainsi que l’exigence d’un acte écrit pour le mariage. « Le Code de la famille actuel est basé sur un paradigme qui entraîne des inégalités, avec l’homme étant le soutien financier de la femme, ce qui peut conduire à des discriminations et à une domination masculine », a souligné Nouzha Skalli, coordonnatrice du comité de pilotage du Collectif pour une législation égalitaire (CLE), mettant l’accent sur l’importance de promouvoir l’égalité, la non-discrimination et la non-violence envers les femmes.
Rappelons qu’en septembre dernier, le Roi Mohammed VI a donné le coup d’envoi à la réforme de la Moudawana, fixant un délai de six mois au gouvernement pour mener des concertations nationales et boucler la nouvelle mouture du Code de la famille. « Bien que le Code de la famille ait apporté des améliorations significatives, il est désormais temps de corriger les lacunes et les dysfonctionnements révélés au fil des années », a conclu Nouzha Skalli.