L’ouverture du festival a été marquée par la présence de nombreuses personnalités connues du monde du cinéma et de la télévision marocaine, ainsi que par des hommages aux acteurs marocains Mohamed Miftah et Rafik Boubker, qui n’ont pas caché leur joie et leur honneur pour cette «merveilleuse reconnaissance». À cette occasion, il a été procédé à la présentation des membres du jury de cette cinquième édition, présidé par l’écrivain Hassan Aourid, et comprenant le réalisateur Kamal Kamal, l’actrice Majdouline Idrissi, le réalisateur camerounais Bassek, ainsi que le réalisateur angolais Dom Pedro, la réalisatrice tunisienne Imen Ben Hassine, et le critique, scénariste et réalisateur égyptien Waleed Saïf.
Cette cérémonie, qui a attiré un large public, a également été marquée par la projection du film «Seul au monde», hors compétition officielle du festival, réalisé par Abdelouahed Mjahed. Dans une allocution prononcée à l’occasion, le directeur du Festival Ciné Plage Harhoura et président de l’AMAF, Abdelouahed Mjahed, a souligné que cet événement est un rendez-vous cinématographique exceptionnel pendant la période estivale, offrant l’occasion de découvrir des œuvres de cinéma issues de différentes expériences et de rencontrer les stars du septième art au Maroc. Ce festival se distingue particulièrement par le rapprochement entre la mer comme lieu de divertissement et le cinéma, a-t-il fait observer, soulignant que l’événement vise à être une plateforme pour présenter des films qui libèrent la créativité d’une nouvelle génération de jeunes réalisateurs.
De son côté, M. Aourid a affirmé, dans une déclaration à la MAP, que ce festival constitue une initiative innovante visant à rapprocher le produit cinématographique du public, notamment dans le contexte actuel de crise de distribution cinématographique. Il a ajouté que cette édition du Festival Ciné Plage Harhoura a coïncidé avec la célébration de la Fête de la Jeunesse, estimant que la jeunesse marocaine vit, après l’exploit historique de la sélection nationale à la Coupe du monde au Qatar, une nouvelle période de confiance en soi qui devrait se refléter dans tous les domaines de la création artistique et culturelle.
À l’affiche de la compétition officielle du festival pour obtenir les «Sirènes de Harhoura», on retrouve les films «Annatto» de Fatima Boubakdy, «Sahari Slem Wesaa» de Moulay Taïeb Bouhanana, «Dernier Round» de Mohamed Fekrane, «Coup de Tampon» de Rachid El Ouali, «Lost» de Driss Roukhe, et «Gold Fishes» de Abdeslam Kelaï, ainsi que «Le Mont Moussa» de Driss Mrini. En plus des projections cinématographiques, les jeunes intéressés par le septième art auront l’opportunité, lors de cette édition, de participer à un atelier d’écriture de scénario animé par le scénariste égyptien Waleed Saïf, un autre atelier de performance dirigé par l’acteur Abdou El Mesnaoui, ainsi qu’une table ronde sur le thème de la «Production indépendante», organisée par l’AMAF en partenariat avec l’Union des réalisateurs et auteurs marocains.