Cette édition met l’accent sur le thème captivant des « identités et appartenances », une question primordiale dans un monde où les tensions identitaires et le rejet de l’altérité sont omniprésents. Les mouvements identitaires et nationalistes connaissent une popularité croissante, que ce soit en Europe, en Amérique ou ailleurs.
En ce sens, Neila Tazi a souligné avec fierté l’engagement du Festival Gnaoua qui démontre depuis 25 ans que la musique et la culture peuvent rassembler les individus, quelles que soient leur identité, leur origine, leur âge ou leur condition sociale. « Cette année, en explorant le thème des identités et appartenances, nous mettons en avant la richesse de notre identité marocaine, une fierté et une chance qui transcendent les frontières de notre pays grâce à notre diaspora, qui embrasse pleinement ses multiples appartenances », affirme Neila Tazi. De son côté, Driss El Yazami, a expliqué l’importance de la diversité et du dialogue dans nos sociétés contemporaines, étant un enjeu central pour toutes les sociétés qui se questionnent sur la manière de réagir face à l’autre et de l’accueillir. « Les politiques d’hospitalité et d’accueil doivent être élaborées par tous, car nous vivons dans des sociétés d’immigration, de transit et de migration, où le pluralisme et l’étranger sont des réalités incontournables », insiste le président du CCME.
C’est ainsi que le Festival Gnaoua et Musiques du monde réaffirme son engagement en faveur de la diversité culturelle, du dialogue et du respect des droits humains, dans un monde en constante évolution.