Organisé par la Fondation Jean-Luc Lagardère et l’Institut du monde arabe (IMA), le prix de la littérature arabe est une compétition qui attire les projecteurs sur huit romans issus de six pays du monde arabe tels que le Maroc, l’Égypte, le Liban, le Soudan, la Syrie et la Tunisie.
Pour cette 10ᵉ édition, le Maroc sera représenté par le livre « Vivre à ta lumière » d’Abdellah Taïa, tandis que l’Égypte sera représentée par « Un chien de rue bien entraîné » de Muhammad Aladdin. Le Liban y participe avec « Le goût des garçons » de Joy Majdalani, la Tunisie par les trois ouvrages « Bel abîme » de Yamen Manai, « La Voisine du cinquième » de Habib Selmi, et « Par le fil je t’ai cousue » de Fawzia Zouari. Quant à Omar Youssef Souleimane, il représentera la Syrie avec son ouvrage « Une chambre en exil » et Hammour Ziada porte la voix du Soudan avec son ouvrage « Les Noyées du Nil ».
Créé en 2013, le Prix de littérature arabe est l’un des rares prix français qui distingue la création littéraire arabe. Ce prix (doté de 10 000 €) valorise l’œuvre (roman ou recueil de nouvelles) d’un écrivain d’un pays arabe et auteur d’une œuvre écrite ou traduite en français et publiée entre le 1er septembre 2021 et le 31 août 2022.