Deux plaintes seront ainsi déposées, l'une à Casablanca, lieu de résidence principale de la chanteuse, et la seconde à Marrakech, où Zina Daoudia possède une résidence secondaire.
Si le politicien et avocat déclare soutenir la liberté d'expression, il n'en demeure pas moins qu'elle a, à ses yeux, certaines limites, celles-ci ayant été franchies allègrement par la chanteuse de chaâbi. Selon lui, et les associations qui ont elles aussi porté plainte, la chanteuse insulte les marocaines, avec des paroles étant jugées trop subversives.
Outre le texte de la chanson, ce qui gêne profondément Younes Benslimane, c´est le fait que le clip ait été visionné près de 6 millions de fois sur youtube et que des petites filles se filment en train de chanter et de danser sur du Daoudia.
Ce qu'espère le député PJD, l'interdiction de diffusion pure et simple de la chanson. Un message, selon lui, à tous les artistes: on ne rigole pas avec les traditions et l'image du Maroc.