Trois questions à… Brahim Fassi Fihri

La première édition de la Global Growth Conference qui s'est tenue à Rabat, a regroupé près de 80 pays et un panel d'intervenants de très haute facture. Le Maroc s'est retrouvé sous le feu des projecteurs ! Détails avec le président de l'institut Amadeus.

La Global Growth Conference vient de voir le jour. Quelle est la différence avec le forum MEDays, qui se tient annuellement à Tanger ?

Brahim Fassi Fihri : En tant que think tank marocain indépendant créé en 2008, nous nous positionnons comme un laboratoire d’idées et un espace de débats. Plus connu pour traiter des questions géostratégiques, de sécurité et de coopération entre les pays dans le cadre des MEDdays, Amadeus vient de rajouter une flèche à son arc en prenant à bras le corps les problématiques économiques dans le cadre de la croissance globale. Aujourd’hui, l’interconnexion entre croissance, stabilité politique, développement humain et questions de sécurité est évidente. On s’aperçoit aussi qu’il y a rééquilibrage de l’économie mondiale vers les pays du Sud: le Brésil, la Chine ou encore l’Inde. Il y a des leçons à tirer de toutes ces expériences en termes de gouvernance, de coopération ou d’intégration régionale. En Afrique, le Maroc fait d’ailleurs plutôt figure de bon élève puisqu’il investit sur les gisements de croissance représentés par l’énergie verte et les infrastructures.

Le printemps arabe a-t-il changé la donne sur le plan de la croissance des pays ?

Le taux de croissance de la Tunisise qui est de 5 % n’a pas empêché la révolution. Parce que sans redistribution équilibrée de la croissance, sans résorption du chômage et sans création d’emplois, on n’apporte pas de solutions !

Comment inscrire définitivement les femmes dans la croissance globale ?

En développant les mécanismes de la parité, à tous les niveaux, et davantage encore dans le monde du travail. Dans les pays du Sud notamment, on doit se diriger vers une dynamique d’entreprenariat au féminin et une participation plus marquée dans les sphères décisionnelles et de pouvoir. En politique, en dehors de cas isolés, on manque malheureusement cruellement de dirigeants au féminin, malgré la présence de compétences certaines !

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