26 films, 17 courts-métrages et 9 longs-métrages, en lice dont trois réalisés par des femmes. C’est l’affiche de la 12ème édition du Festival Issni N’Ourgh international du film amazigh (FINIFA) organisé du 5 au 9 avril à Agadir par l’association Issni N’Ourgh. Dans la catégorie courts-métrages, seule la Marocaine Latefa Ahrrare fait partie de la compétition. Elle présente « Tharbat n Wadoo » dans lequel elle conte l’histoire d’une adolescente qui rêve de devenir une « maestra » de l’art populaire du Moyen Atlas, Ahidous. Côté longs-métrages, deux réalisatrices talentueuses. La première, la Maroco–Canadienne Nadia Zouaoui avec « L’Islam de mon enfance ». Un film d’auteur qui fait voyager le spectateur dans l’islam spirituel qui a épousé les cultures de l’Afrique du Nord, tout en levant le voile sur ceux qui l’instrumentalisent pour acquérir des pouvoirs politiques, comme l’indique le synopsis. La seconde, la Française Lidia Terki avec « Paris la blanche ». Le pitch ? L’histoire d’une femme quittant pour la première fois l’Algérie. Elle part à Paris à la recherche de son mari qui travaille depuis 48 ans en France. Le problème, c’est qu’elle est sans nouvelle de lui…
Pour départager les films en lice, un jury dédié aux longs-métrages et présidé par Fadma Ait Mous, chercheuse affiliée au Centre marocain des sciences sociales (CM2S) et professeure assistante de sociologie à la faculté des Lettres et des Sciences Humaines Aïn Chok de l’Université Hassan II de Casablanca. A ses côtés, des réalisateurs dont Alissa Descotes-Toyosaki. Pour le jury consacré aux courts-métrages, on trouve à sa tête le poète et l’artiste Larbi Zeggane. Il sera notamment accompagné de l’actrice Yousra Tarik.