Tanger: Le 6ème festival Bachikh célébrant le Nouvel An amazigh a été lancé

Le coup d'envoi de la 6ème édition du festival Bachikh célébrant le Nouvel An amazigh a été donné mercredi 10 janvier à Tanger et est organisé sous le signe de« la reconnaissance de l'Amazigh de Sanhaja et de Ghomara: pilier essentiel pour la préservation de la diversité linguistique et culturelle de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima ».

Depuis le 10 janvier, Tanger vibre au rythme du festival Bachikh célébrant le Nouvel An amazigh qui a rassemblé une panoplie de chercheurs, d’universitaires et d’acteurs associatifs. Cette édition est organisée sous le signe de « la reconnaissance de l’Amazigh de Sanhaja et de Ghomara: pilier essentiel pour la préservation de la diversité linguistique et culturelle de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima », et est ponctuée par une série de conférences traitant de questions d’actualité dans la région Sanhaja du Rif, dont la langue et la culture amazighes et la gestion des forêts et des terres communales et touristiques. Au programme : des rencontres sur les thèmes de « la diversité linguistique et culturelle au Maroc et le problème de gestion des expressions amazighes en voie de disparition », « la gestion de l’espace forestier et ses répercussions sur le développement » et « la gestion des terres communales au Maroc et le problème de développement durable », ainsi qu’une foire rassemblant les produits du terroir, des lectures de contes et une exposition collective d’art plastique. A cette occasion, le directeur du patrimoine culturel au ministère de la Culture et de la Communication, Abdellah Alaoui, a mis en avant l’apport de la Constitution de 2011 en matière de préservation et de valorisation de la langue et de la culture marocaines, précisant que les établissements publics se penchent sur la mise en œuvre des dispositions constitutionnelles relatives à l’Amazigh. Autre point souligné : le processus d’approbation de la loi organique sur le caractère officiel de l’amazigh et de création du Conseil national des langues et de la culture marocaine, notant que « l’amazigh de Sanhaja est l’une des composantes de la richesse et de la diversité linguistique qui caractérise la région et le Maroc en général ». De son côté, le directeur du festival, Charif Adrdak, a rappelé l’objectif de cette manifestation qui est de promouvoir l’héritage culturel et linguistique des tribus de Sanhaja du Rif, menacé de disparition, précisant que les tribus de cette région située au Rif central (entre Chefchaouen et Al Hoceima) parlent un jargon différent de celui de « Tarifit » et de « Tachelhit ». Ce festival ambitionne de mettre en exergue ce pluralisme linguistique et culturel qui reflète la richesse de la culture amazighe au Maroc et à l’Afrique du Nord, a-t-il insisté à la MAP, réaffirmant que le processus de reconnaissance de ce pluralisme est l’un des piliers de la démocratie auquel le Maroc a adhéré.

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