Soleil, tu n’auras pas ma peau !

Quand le soleil revient nous réchauffer le cœur et le corps, après une longue absence, on n'a qu'une seule envie : enfiler son maillot et aller prendre la pose sur le sable ! Néanmoins, nos aspirations légitimes à jouir d'un joli teint hâlé et d'un moral au beau fixe ne doivent pas ouvrir la porte aux abus et aux expositions solaires sauvages. En effet, les rayonnements ultra-violets (UV), invisibles à l'œil nu, ne sont pas sans entraîner nombre de désagréments, voire recéler une véritable dangerosité pour l'épiderme et les couches cellulaires plus profondes de la peau.

Le coup de soleil : Il s’agit d’une inflammation plus ou moins importante de la peau, en rapport avec une exposition aux UV, à des heures critiques de la journée, lorsque le soleil est au zénith. En fonction du type de peau, de la durée et de l’intensité de l’exposition, le coup de soleil peut provoquer une brûlure superficielle (suivie de desquamation), comme des lésions plus profondes (brûlures type deuxième ou troisième degré) qui vont parfois donner lieu à des cicatrices étendues !

La lucite estivale bénigne : touchant une femme sur dix, cette allergie solaire survient suite à la deuxième ou troisième exposition et se manifeste sous forme de petits boutons/ plaques rouges qui démangent, au niveau du décolleté, avant bras, épaules, haut du dos et jambes. Cette lucite régresse généralement en une dizaine de jours, à condition de supprimer toute exposition.

Le photo-vieillissement accéléré : les UV à hautes doses provoquent un vieillissement prématuré de la peau, en favorisant la sécheresse de la peau, l’altération de l’élastine et du collagène qui soutiennent la peau, l’apparition de rides et de taches de pigmentation brunes sur le visage et les mains.

Cancers de la peau : ils se répartissent en carcinomes (90%) et mélanomes plus méchants (10%). A savoir : plus de la moitié des cancers de la peau seraient liés à une surexposition aux UVA et UVB, notamment de fortes expositions occasionnelles (coups de soleil) reçues pendant l’enfance et l’adolescence. Lorsqu’on a un phototype de peau clair, des grains de beauté ou un terrain génétique à risque, le soleil, en l’absence d’une protection adéquate, doit être évité car il peut constituer un facteur déclenchant ou aggravant…

La photo-sensibilisation médicamenteuse : sous l’effet du soleil, certains médicaments entraînent des réactions de photo-toxicité (type coup de soleil douloureux) ou de photo-allergie plus tardives (avec des lésions de type urticaire ou eczéma). Méfiez-vous alors de certaines familles d’antibiotiques (ex: cyclines), anti- dépresseurs, diurétiques, AINS (anti- inflammatoires non stéroïdiens), pommades…

 Nous ne sommes pas égaux devant le soleil !

Le phototype auquel on appartient permet de catégoriser notre type de peau, vis-à-vis de sa sensibilité au rayonnement ultra-violet, et d’évaluer le risque lié à l’exposition solaire. Il existe six phototypes répertoriés. Plus ce phototype est bas : peau très claire, cheveux blonds ou roux, taches de rousseur, tendance à brûler plutôt qu’à bronzer, plus notre « capital solaire », c’est à dire la quantité de rayons UV que la peau peut recevoir sans trop de dommages (vieillissement prématuré, cancers de la peau), est faible. Et le sujet devra se protéger impérativement du soleil ! À l’inverse, un phototype 5, par exemple (peau brune, cheveux noirs) possède des pigments de mélanine en grande quantité dans les cellules cutanées, ce qui lui permet de bronzer facilement et d’être moins sensible au soleil. Autre point de préoccupation : les grains de beauté en nombre ! Des visites régulières chez le dermatologue ne sont alors pas de trop pour les répertorier et surveiller toute modification de couleur, contour ou surface. Et la vigilance doit s’accroître, en cas d’antécédents familiaux de cancers cutanés.

Sur le plan préventif, la tendance est donc à la photo-protection (écran total ou crème d’indice 30 qui protège aussi contre les UVA, fréquemment renouvelés), aux expositions limitées (en dehors de la tranche horaire: 12h-16h qui est la période d’ensoleillement maximal) et au renforcement des précautions d’usage (vêtement couvrant, chapeau, parasol, lunettes de soleil).

 

 

 

 

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