Ce n’est pas la première fois que Saïda Belmir siège dans cette instance. De 1999 à 2005, elle avait été membre du Conseil constitutionnel, devenu la Cour constitutionnel depuis les dispositions de la Constitution de 2011.
Saïda Belmir est loin d’être un nom inconnu dans le domaine de la justice. D’abord avocate avant de s’orienter vers le corps judiciaire en 1967, elle entame cette nouvelle carrière en étant juge suppléant en stage à la Cour suprême et gravit les marches : substitut du Procureur général à la cour d’appel de Rabat, conseillère détachée auprès de l’Administration centrale (ministère de la Justice), conseillère à la Cour suprême et en 1998, présidente de la Chambre administrative de cette Cour. Saïda Belmir a su s’imposer. Et en 1999, lorsqu’elle est appelée à prendre place au Conseil constitutionnel, elle devient la première femme à y siéger.
Autres casquettes de Saïda Belmir : en 2005, elle a pris les fonctions de conseiller du ministre de la Justice et a également été élue membre du Comité onusien contre la torture.