40,6 % des femmes ont déjà été victimes de violence dans un espace public (durant les douze mois précédant l’enquête). La plus fréquente ? Les violences psychologiques avec plus d’un tiers des citadines concernées.
3,9 % des femmes ont subi des violences sexuelles (à l’exception du harcèlement sans attouchement qui n’y est pas inclus) dans les lieux publics, soit 372 000 femmes.
58, 3 % des femmes âgées entre 18 et 24 ans ont déjà été touchées par une forme de violence. Elles sont 51,1 % d’entre elles à avoir été victime de violences psychologiques, 18,2 % d’agressions physiques et 8,8 % de violences sexuelles contre 15,1 %, 11,8 % et 1,9% pour les femmes âgées entre 50 et 64 ans.
66,3 % des femmes célibataires ont été la cible de violences. Pour les femmes divorcées, ce chiffre est un peu plus faible mais s’élève tout de même à 46,3 %, et pour les épouses, à 33,4 %.
57,9 % des citadines qui ont suivi un enseignement supérieur ont déjà été agressées, 40,6 % pour les femmes ayant le niveau primaire et 29% pour celles qui ne sont pas allées sur les bancs de l’école.
26,7 %, c’est le taux de femmes souffrant de handicap qui sont victimes de harcèlement (sans attouchement). Les insultes, le dénigrement et le vol d’objets personnels avec usage de la force concernent 11,6 % de ces citadines. Quant aux agressions physiques, ce chiffre est de 1,8% et de 1,5 % pour les agressions très violentes (objet contondant ou produit dangereux tel que de l’acide).
Seules 18,8% des victimes « s’adressent à une autorité compétente pour déposer plainte », dont les actes les plus rapportés sont les agressions avec « un objet contondant ou produit dangereux », les menaces, les gifles ou autres violences physiques ou encore le vol avec force. En revanche, 67,6 % en parlent, le plus souvent, seulement à un membre de leur famille…