Quand la plagiat s’invite dans les défilés

Dernière histoire de plagiat en date sur la planète mode : le créateur Kokon To Zai a tout simplement recopié un dessin sacré de la culture Inuit. Sacrilège !

Dans la tradition Inuit, ce dessin reproduit sur un manteau en peau de caribou est censé apporté une protection spirituelle à celui qui le porte, le shaman Ava. Dernièrement, la famille Ninavut a découvert que ce dessin sacré était exploité sur les podiums des défilés occidentaux et était même vendu à 840 dollars.

La famille en question, descendante du grand shaman, crie au scandale, n’ayant pas été consultée au préalable. « C’est une pièce volée » arguent les membres de la famille.

Du côté du créateur silence radio. Mais ce ne serait pas la première fois que KTZ est critiqué pour l’usage qu’il fait de dessins indigènes. « capturer la beauté, la vérité et le pouvoir qui se cachent dans la culture indigène », c’est la devise du créateur qui considère son travail davantage comme un hommage plutôt qu’une appropriation de ces dessins. Un argument qui n’apaise pas pour autant la famille du shaman.

Et pour cause, pour les inuits, ces dessins sont sacrés pour ceux qui les portent et en font usage. En dupliquant ces dessins propres au shaman, on casse les lois sacrées des Inuit » explique l’une des petites filles d’Awa, lequel avait réalisé ce dessin vers les années 1920 pour se protéger d’une menace.

Ce dessin, le créateur y aurait eu accès sur internet où l’on peut trouver des gravures du shaman, ou, deuxième possibilité, dans un film réalisé par un explorateur danois, Journals of Knud Rasmussem, qui avait rencontré le shaman en question dans le grand nord Canadien.

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