Le concours d’accès à la profession d’adoul qui s’est ouvert pour la première fois aux femmes, a attiré de très nombreuses candidates : 7 642, soit 40% des candidats, comme l’a indiqué le ministère de la Justice, précisant que les épreuves du concours sont organisées dans 10 sites à Rabat, Casablanca, Tanger, Fès, Marrakech, Oujda et Agadir. Des participantes qui ont salué la décision royale leur donnant la possibilité de s’inscrire pleinement dans le projet social mené par le roi Mohammed VI et visant à bâtir une société d’égalité et de parité. En effet, lors du Conseil des ministres organisé le 22 janvier dernier, le souverain avait chargé le ministre de la Justice d’ouvrir la profession d’adoul aux femmes. Une décision royale prise « après avoir pris connaissance de l’avis du conseil (Conseil supérieur des oulémas) autorisant la femme à exercer la profession d’adoul » et « conformément aux dispositions de la chariâa relatives au témoignage (chahada) et ses différents types », ainsi qu’aux « constantes religieuses du Maroc, en premier lieu les principes du rite malékite », mais aussi « en considération du haut niveau de formation et de culture scientifique acquis par la femme et de par la qualification, la compétence et la capacité dont elle a fait preuve dans les différentes hautes fonctions qu’elle a assumées. »
(Avec la MAP)