Depuis 2012, les emplois supérieurs et postes à responsabilité se féminisent de plus en plus. Avec un taux de féminisation de 11,8%, le nombre de femmes nommées, par décret, aux hautes fonctions emplois, après délibération en Conseil de Gouvernement est de 137 nominations au titre de la période 2012-2020, mais il reste « inférieur aux taux souhaités », comme l’indique le rapport sur les ressources humaines du Ministère de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’Administration, sur les Ressources Humaines, réalisé dans le cadre du Projet de Loi de Finances pour l’année budgétaire 2021. Le poste de directeur est le poste le plus représentatif en nombre de femmes nommées (13,3%), suivi du poste d’inspecteur général (12,2%) et du poste d’emplois statutaires (11,6%). Le Ministère de l’Education Nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique occupe le 1er rang en termes de nominations effectuées avec une proportion de 30%, suivi des départements de l’Aménagement du Territoire National, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la politique de la Ville (10%), du Ministère de l’Agriculture et de la pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts (8%), et du Ministère de l’Equipement, du Transports, de la Logistique et de l’Eau (7%). Cependant, comme le souligne le rapport, « cette représentation féminine qui reste en-deçà des niveaux souhaités d’intégration et de participation de la femme en tant qu’acteur décisif dans le processus de développement économique et social de notre pays ».