Perte de poids : pourquoi nous n’arrivons pas à tenir nos résolutions ?

Les résolutions de la nouvelle année sont rarement tenues sur le long terme, et c’est encore plus vrai lorsqu’il s’agit de minceur car les femmes mettent la barre très haut, et se découragent dès que l’objectif n’est pas rapidement atteint. Chafika Bendjennat, Coach santé International, décrypte pour nous ce phénomène et nous aide à transformer cette résolution en un pari gagnant.
Chafika Bendjennat,
coach santé international (certificat suisse)

femmes sur 10 n’apprécient pas leurs silhouettes. Elles sont nombreuses à attendre le début de l’année pour mettre en place de bonnes résolutions, dont celles relatives à la perte de poids. Malheureusement, trois semaines plus tard, elles baissent les bras, et inventent les excuses les plus invraisemblables pour laisser tomber le projet de suivre un régime, de faire du sport, de se faire du bien. Démotivation, découragement pour les unes, recherche de solutions miracle (machines, interventions chirurgicales, compléments alimentaires, cures detox, jeûne intermittent, etc.) pour d’autres. Certaines vont même jusqu’à prendre des médicaments prescrites pour d’autres pathologies dans le seul but de diminuer la graisse ou le taux de sucre dans le sang. Une auto prescription médicamenteuse non dénuée de danger pour leur santé… Elles font cela juste pour avoir un résultat rapide tout en sachant qu’elles continuent de manger ce qu’elles ont toujours mangé (gras, sucré, grignoter…)

Mincir n’est pas une mince affaire

Prenons conscience que mincir est un projet ambitieux et exigeant à la fois… Cela se passe par le mental et la connaissance de soi. Alors que nos fausses croyances et notre entourage (dans la vie réelle et sur les réseaux sociaux) nous font penser uniquement à l’aspect nutritionnel de la chose, nous ne cessons de nous poser des questions sur ce qu’il faut manger ou non pour perdre du poids.

En fait, si la plupart des femmes n’arrivent pas à tenir leurs engagements, c’est parce qu’elles sont peu soucieuses de connaître les aliments qu’elles consomment à longueur de journée (apport nutritif, nombre de calories, additifs…) et de savoir comment fonctionne leur corps.

Avant de mettre en place notre objectif de perte de poids, nous devrions  être conscientes  que nous n’avons pas toutes le même corps, ni le même métabolisme et nous ne vivons pas dans les mêmes conditions de vie… Du coup, ce qui correspond à l’autre ne me correspond pas forcément.

Même si mincir reste un fantasme d’actualité, la santé doit devenir une priorité et être notre première bonne résolution de l’année. N’attendons pas d’être malade pour commencer à arrêter de fumer ou de manger sain, faisons cela à  l’avance avant que nous ne soyons obligés de le faire.

Place à la santé

Depuis des décennies, on se trompe d’objectifs. Les femmes veulent mincir mais ne savent pas pour quelle raison. Comme si le fait de mincir est un pré-requis au bonheur.

Alors pourquoi ne pas prendre le problème à l’envers. Essayons d’apprendre déjà les gestes essentiels de la santé et de l’équilibre mental pour que mincir ne soit qu’une étape dans notre mode de vie. Ceci va nous permettre de mieux vivre et pour plus longtemps.

Cela nécessite évidemment un petit apprentissage, de la motivation, de la volonté et de la rigueur. Parce que mincir est possible pour une majorité de femmes, mais est-ce qu’on arrive toujours et sur le long terme à conserver notre poids de forme ?

La réponse est non pour certaines femmes car cela demande un accompagnement pour aborder le problème différemment.

Je vais vous donner quelques pistes pour vous guider afin de changer votre angle de vision :

 Tout d’abord, faire des changements dans votre corps ne suffit pas. Il faut les faire aussi dans votre tête en sachant exactement ce qu’il faut faire.

 Définissez un objectif facile à atteindre et écologique pour votre santé. Ne vous fixez pas pour objectif de perdre 15 kg en 3 mois… Au fond de vous, vous savez parfaitement que cela n’est pas réalisable. Sauf si vous vous privez de nourriture, mais à l’issue de cette période, vous allez reprendre le double de ce que vous avez perdu.

 Posez-vous la bonne question : quelle nouvelle habitude, bonne pour ma santé que je souhaite développer durant cette année ?
 Demandez-vous ce qui vous éloigne de votre objectif et que pourriez vous faire pour vous rapprocher plus de votre résolution.
 Reconnaissez vos déclencheurs d’émotions et apprivoisez-les. Nourrissez vos émotions autrement qu’en vous rabattant sur vos aliments doudou.
 Écoutez votre faim. Si votre faim ne se manifeste pas, ne mangez pas et lorsque vous mangez, si vous n’avez plus faim,  ne vous forcez pas à finir votre assiette.
 Prenez au moins 20 mn pour savourer votre repas, c’est le temps moyen que met l’hormone de satiété pour être libérée.
 Soyez attentives aux besoins de votre corps : si vous n’êtes pas malade, ne prenez jamais de médicaments pour mincir ou brûler de la graisse
 Si vous souhaitez brûler de la graisse, faites du sport. Mettez en place une activité physique. 30 mn 3 fois par semaine serait un bon début.
 Prenez soin de votre esprit : lisez, méditez, faites des activités créatives, riez….
 Mettre un plan d’action quotidien.
 Notez vos progrès et vos succès.
 Félicitez-vous pour tout ce que vous avez fait de bon pour votre santé et bien-être, et n’attendez pas la perte de tous vos kilos pour apprécier la vie en général et votre corps en particulier. 

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Le jeûne intermittent : ce qu’on ne vous dit pas

Tout d’abord le jeûne intermittent permet de faire une vraie pause digestive pour les personnes qui ont du mal à respecter leur faim et leur satiété. Il fait du bien au système digestif et permet au corps de mieux se régénérer et de se détoxifier.

Il est conseillé pour les personnes qui veulent perdre de la masse graisseuse et garder la masse musculaire surtout chez les hommes. Des études scientifiques le prouvent. Pour les femmes, c’est moins évident. Les études n’ont pas montré des résultats aussi probants. Les femmes ont un cycle hormonal et nos œstrogènes font tout pour que l’on garde du gras. Il serait préférable que les femmes ne jeûnent que 14h maximum s’il est pratiqué quotidiennement, parce que notre cycle hormonal est sensible.

L’idéal serait de pratiquer le jeûne intermittent 2 à 3 jours par semaine ou quelques jours par mois. Il est déconseillé aux femmes enceintes, aux personnes qui souffrent de TCA (troubles de comportement alimentaire), à toutes celles qui souffrent de reflux gastro-œsophagiens (il leur serait recommandé de manger en petite quantité et plus régulièrement).

À éviter pour les personnes qui souffrent d’hypothyroïdie. Le stress sera beaucoup plus important avec le jeûne et elles ne feront que stresser leur organisme avec la privation. L’alternance de consommation alimentaire puis de privation n’est pas souhaitable car cela peut provoquer un possible stockage de graisse et c’est le contraire à l’effet souhaité.

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