Moutons de Panurge

La vegetarian attitude n'est pas près de rentrer dans nos moeurs alimentaires. Stupéfaction, étonnement, voire suspicion, sont réservés à ceux qui ont adopté un régime herbivore !

Végétariens dans un pays carnivore…

L’équation a tout l’air impossible. Oui, parce qu’au Maroc, même ceux qui ne mangent pas de la viande tous les jours la lorgnent comme un aliment pour les riches, qui dénote qu’on est du bon côté de la barrière. Tous les écologistes de la terre ont beau prévenir que sa consommation contribue à l’émission des gaz à effet de serre et donc, au réchauffement climatique, nos autochtones continuent de se réchauffer la panse avec des brochettes de kefta, cuites sur des braises ardentes. La viande et ses produits dérivés traînent pourtant derrière eux une batterie de casseroles : on se souvient des scandales de la vache folle, du poulet aux hormones ou encore, tout récemment, de la viande de cheval dans certains plats surgelés en Europe. Qu’importe ! Les moutons bêlent et la caravane passe… Nous, dont l’Aïd El Kebir encense le sacrifice et les ripailles attenantes, semblons mal supporter de devoir se passer de ce met de choix, culturellement inscrit dans notre patrimoine culinaire; n’en déplaise aux toubibs qui soulignent les risques accrus représentés par les acides gras saturés et les protéines animales sur l’éclosion des maladies cardio-vasculaires et de nombreux cancers (sein, colo-rectal, prostate…). Alors qu’ailleurs certains consommateurs ont opéré le virage vert à 180 degrés, sous nos cieux, on n’en est donc pas encore rendus ne serait-ce qu’à s’imaginer végétariens, l’espace de vingt-quatre heures. Et pour les rares qui se seraient convertis aux légumes et céréales exclusifs, on les regarde comme des êtres mi-ovins mi-bovins, qui auraient contracté une maladie bizarre. S’ils persistent et signent, ils connaissent le prix à payer : des serveurs au restaurant qui les regardent d’un oeil perplexe à la première demande de retrait de charcuterie de la salade garnie, et une grande difficulté à trouver quoi se mettre sous la dent lors d’une invitation chez des amis. La grandes tablées sociabilisent, c’est bien connu, et à partir de là, on se sent plus ou moins obligés d’adhérer aux valeurs sacrées du tajine plutôt que de subir la réprobation ambiante !

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