« Ce n’est pas une candidature de figurant, c’est une vraie candidature ! » a appuyé le président du comité de candidature Moulay Hafid Elalamy lors d’une conférence de presse, tenue le 23 janvier à Casablanca, autour de l’organisation de la Coupe du Monde 2026. « Nous allons mettre toute notre énergie, notre dossier est et sera irréprochable » a-t-il promis. Une volonté mise en avant car cette candidature est « celle de tout un continent », comme a tenu à le mettre en avant, le président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), Fouzi Lekjaa. Car « de 1930 à 2030, cela fait 100 ans, le continent africain n’a organisé qu’un seule fois la Coupe du monde. Il ne doit pas rester à la marge », a-t-il martelé, avant de réitérer « l’adhésion totale » de la Confédération africaine (CAF) au dossier national, estimant que le nouveau système de vote « nous incite à approcher les autres continents pour nous appuyer ». Après les changements intervenus à la tête de la FIFA, toutes les fédérations nationales, au nombre de 211, ont désormais, le droit de vote, alors que seuls les 13 membres du comité exécutif avaient auparavant ce privilège. C’est en août dernier que le Maroc avait annoncé sa candidature malgré le statut de grand favori de la candidature conjointe Etats-Unis/Canada/Mexique. Peu importe. Mais comme l’assure le ministre de la Jeunesse et des Sports, Ahmed Talbi Alami, la candidature nationale « remplit toutes les conditions » pour réussir l’organisation d’un événement d’une telle envergure, rappelant que depuis la dernière candidature pour le Mondial-2010, le royaume a déployé de grands efforts et a accompli d’importants investissements pour le développement de ses infrastructures, notamment sportives. Le nom si attendu du pays hôte de la Coupe du Monde 2026 sera dévoilé le 13 juin.