« L’art et la culture, vecteurs d’intégration africaine » est le thème de la 11ème édition du Festival international de la mode en Afrique (FIMA) qui sera organisée, du 21 au 24 novembre prochain, pour la première fois au Maroc, plus précisément à Dakhla. Un événement qui fêtera, par la même occasion, ses 20 ans. Il a été lancé, et porté, par le célèbre styliste Alphadi qui a décidé de dédier cette édition à la mémoire de Feu le roi Hassan II pour son soutien apporté dès le début en 1998. « Le Maroc est à ce titre l’un des premiers pays africains à avoir compris la portée économique du FIMA et son rôle intégrateur », peut-on lire dans le dossier de presse. Au fil des années, le FIMA qui met à sa juste lumière la créativité africaine, a su imposer dans le paysage culturel et est devenu l’un des rendez-vous incontournables des professionnels de la mode. Au programme : une nuit musicale dédiée à la mode avec la présence de personnalités marocaines et étrangères, un défilé panafricain, le concours des finalistes Jeunes Créateurs Top Models et du meilleur bijoutier, maroquinier et tisserant ainsi que la grande nuit FIMA avec un important défilé (20 grands créateurs africains et de étrangers). Du côté des conférences prévues, elles tournent notamment autour de l’industrie culturelle, du financement de la mode, des regards croisés des créateurs et artistes africains et de leurs pairs occidentaux, ainsi que de la rencontre de l’art et de l’artisanat touareg et berbère. Et cette année pour le FIMA, c’est aussi un partenariat avec l’Exposition internationale de l’art contemporain africain, Arkane Afrika, du 23 au 27 novembre à Dakhla, qui a souhaité rendre un hommage particulier au fondateur du FIMA, Alphadi.
