Mix culturel

Saint Valentin, Noël, Halloween ou Saint-Sylvestre... Grâce au made in barra, on peut entretenir un esprit festif, s'éclater entre proches, se faire des cadeaux ou organiser des gueuletons d'enfer. Penchant pour la gaieté version universelle à ne pas contrarier !

Fêtes locales versus fêtes importées :

Souvent, la polémique gronde entre partisans de la préférence identitaire et joyeux lurons décomplexés vis-à-vis des petits coeurs rouges, de la galette des rois ou des cadeaux sous le sapin.

Quand les premiers ne jurent que par Achoura, les entrailles du mouton ou les petits gâteaux aux amandes de l’Aïd, les autres se libèrent peu à peu des espaces balisés et s’ouvrent à tous les types de réjouissances ; dussentelles ne pas correspondre exactement au calendrier de l’année lunaire et se revendiquer d’une filiation chrétienne ou encore anglo-saxonne. Cloués au pilori, nos fêtards de la mondialisation sont alors accusés d’acculturation, embrassant des modes de vie et des manières de faire qui trahissent nos valeurs sociales. Ces derniers ne se sentent pas pour autant illégitimes à marquer certaines occasions très spéciales parce que leurs enfants s’amusent comme des petits fous à se déguiser en sorcières ou en citrouilles, ou que leur couple connaît un regain d’énergie, lorsque Madame trouve un chemin de pétales de roses jusqu’à la chambre à coucher, un certain 14 février… De facto, l’argument religieux brandi en face leur est indifférent, car ce dernier semble nul et non avenu ; “musulman” n’étant pas synonyme d’austère et cloîtré dans ses frontières ! Dur dur de résister à l’atmosphère magique, à la décoration des centres commerciaux, chocolateries et tutti quanti, ou au week-end “cupidonesque” à Marrakech ! Car quand le marketing joue avec nos sens et nos plaisirs hédonistes, on a tôt fait de tomber dans le piège, pieds joints et portefeuille délié. Surtout qu’on prendrait mal que Doux Chéri ne se fende même pas d’un coffret de parfum, le jour de la fête de l’amour ! Les franchises qui poussent comme des champignons et la société de consommation globalisée ont donc parachuté le festif à consonance internationale dans le plus beau pays du monde. Alliées à la plasticité des Marocains toujours prompts à la mobilisation pour une hiha généralisée, la boucle est bouclée ! Ni symbolique tordue, ni reniement tardif d’identité ne doivent donc être incriminés. Ce sont davantage l’excitation et la fièvre des préparatifs qui prévalent. On a envie de dépenser sans compter pour faire plaisir ou encore manger et vibrer généreusement toute une soirée, sur un tempo particulier ! â– 

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