Une volonté de refonte des libertés individuelles en matière de relations sexuelles. Pour légaliser les rapports hors mariage, l’organisation internationale entend bien faire valoir le consentement comme critère central de ce type de relation et définir le viol comme « tout acte de pénétration sexuelle imposée ». Et leur mission ne s’arrête pas seulement au crime sexuel. C’est également le harcélement sexuel qu’Amnesty veut encadrer en appellant à la redéfinition de ce délit afin d’être conforme aux standards internationaux. « Toute forme de comportement non désiré à connotation sexuelle, s’exprimant physiquement, verbalement ou non verbalement, ayant pour objet ou pour effet de porter atteinte à la dignité d’une personne, en particulier lorsqu’il crée un environnement intimidant, hostile, dégradant, humiliant ou offensant – et faisant l’objet de sanctions juridiques, pénales ou autres», une définition exhaustive qui englobe ce fléau délétère au Maroc.