Tel que le Time’s Up américain apparu après le scandale Weinstein, un nouveau mouvement vient d’être lancé dans l’Hexagone : #MaintenantOnAgit. Derrière ce hashtag, une centaine de personnalités comme l’écrivaine franco-marocaine et la représentante d’Emmanuel Macron pour la francophonie, Leïla Slimani. « Nous sommes inquiètes : mal accompagnées, les femmes sont vulnérables face à la justice. Il est temps d’agir. Ensemble, soutenons celles et ceux qui oeuvrent concrètement pour qu’aucune n’ait plus jamais à dire #MeToo. Donnons », est-il indiqué dans l’appel aux dons lancé par la Fondation des femmes et publié dans le quotidien français Libération, signé notamment par des actrices et chanteuses telles que Sandrine Bonnaire, Adèle Haenel, Julie Gayet ou Vanessa Paradis qui présidera vendredi la 43ème cérémonie des César durant laquelle de nombreuses comédiennes sont appelées à porter un ruban blanc, symbole de ce mouvement. Concrètement, les fonds récoltés seront reversés à des associations proposant un accompagnement juridique aux femmes victimes de violences sexistes ou sexuelles, l’objectif étant de « lever un million d’euros », comme le précise Anne-Cécile Mailfert, la présidente de la fondation. Pour Anna Mouglalis, l’une des signataires, « il ne s’agit pas d’un effet de mode ». « La libération de la parole doit maintenant s’incarner dans des actes. Sinon, les femmes parleront dans le vent », a-t-elle déclaré à l’AFP, racontant avoir elle-même subi plusieurs agressions sexistes…