Le coup de pinceau de l’artiste Najia Mehadji est mis en avant du 25 septembre au 27 octobre à la galerie d’art L’Atelier 21 à Casablanca. Son exposition « L’invention du geste » est un florilège des différents gestes qui ponctuent son travail de peintre. Des toiles qui sont, en fait, une continuité de ses séries Touche, Gnawa Soul, Chute et Vague. Par exemple, dans cette dernière, c’est le flux et le reflux présents dans la pensée soufie qui sont symbolisés pour exprimer un retour aux origines afin d’atteindre l’universel, ou encore, dans la série Chute, l’artiste juxtapose des lignes verticales blanches qui font masse tels des « blocs de sensations » évoqués par Gilles Deleuze à propos des œuvres d’art, comme le décrit la galerie d’art L’Atelier 21 dans un communiqué. La touche de Najia Mehadji est connue. Dès les années 80, elle expose dans des galeries parisiennes et, à partir de 1985, elle décide de partager sa vie entre son atelier à Paris et celui installé à Essaouira. Ses œuvres ont fait l’objet d’expositions dans des lieux prestigieux comme le Musée national d’art moderne (Centre Pompidou à Paris). Et sa carrière d’artiste a été couronnée par une très importante rétrospective au musée d’art moderne de Céret en France qui se poursuit jusqu’au 4 novembre prochain.