Comme l’exprime l’écrivain et curateur Morad Montazami, directeur de Zamân Books & Curating, dans le texte de l’exposition, Najia Mehadji : une vie dans les plis : « Regarder une peinture de Mehadji revient souvent à se sortir du leurre d’un regard soit disant « libre » et subjectif, pour s’immerger dans une déambulation psycho-visuelle qui pourrait s’apparenter au processus consistant à regarder un test de Rorschach ou un mandala tibétain : suivre du regard chaque ligne ou chaque jet, fidèlement et structurellement, comme dans un labyrinthe sans issue mais qui se suffit à lui-même de par la complexité de ses ramifications, pour atteindre une liberté supérieure à celle consistant à regarder n’importe où, en dehors des lignes. »
L’exposition se poursuit à la galerie L’Atelier 21 à Casablanca jusqu’au 8 janvier 2022