Les inégalités qui touchent les femmes vues par le Fonds des Nations Unies pour la population

"Réaliser un monde où chaque grossesse est désirée, chaque accouchement est sans danger et le potentiel de chaque jeune est accompli", c’est ce dont rêve le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) qui a présenté mardi 19 décembre à Rabat son rapport annuel sur l’état de la population mondiale, notamment des femmes. Zoom sur le Maroc.
  • Espérance de vie. À la la naissance, l’espérance de vie des filles s’élève à 77 ans contre 75 ans pour les garçons.
  • Maternité. En 2015, le pays a enregistré 121 décès maternels pour 100 000 naissances vivantes. Et 74 % des naissances ont été assistées par un professionnel de santé qualifié. Le taux de fécondité global est de 2,5 (2017). Concernant le taux de natalité chez les adolescentes, il est de 32 pour 1 000 filles âgées de 15 à 19 ans (chiffre entre 2006 et 2015).
  • En 2017, 68 % des femmes âgées de 15 à 49 ans ont utilisé toutes sortes de méthodes contraceptives, et 61 %, des méthodes contraceptives dites modernes.
  • Mariages mineur(e)s. Entre 2008 et 2016, le pays a enregistré 13 % de mariages d’enfants (moins de 18 ans).
  • Education. 99 %, c’est le taux de scolarisation au primaire, garçons et filles confondus (1999-2015). En revanche, le taux de scolarisation dans l’enseignement secondaire chute à 53 % pour les filles et 59 % pour les garçons (2000-2015)
  • On compte autour de 17 % de femmes à des postes de responsabilité. De façon générale, une fois dans la vie active, les femmes travaillent généralement dans les secteurs sociaux comme l’éducation, qui offrent de plus faibles niveaux de rémunération, tandis que les hommes sont embauchés dans les secteurs financiers ou techniques où les salaires sont plus élevés, comme le constate chaque année l’UNFPA.
  • Inégalités. Dans ce rapport, un sondage réalisé par World Values Survey, a été publié mettant en évidence la pensée de Marocains sur deux questions : la première concerne le droit à l’emploi et l’autre, l’accès à l’enseignement supérieur. Résultats : 30 % des Marocains interrogés ne sont pas d’accord que «lorsqu’il y a pénurie d’emplois, les hommes devraient avoir un droit prioritaire à l’emploi par rapport aux femmes ». Et entre 70 et 80 % des Marocains questionnés ne sont pas d’accord avec l’affirmation suivante : « L’enseignement supérieur est plus important pour les garçons que pour les filles ». Un chiffre quasi identique du côté des Tunisiens, mais qui chute autour de 60 % pour les Algériens. Pour la question sur le droit à l’emploi, le pourcentage de Tunisiens et Algériennes qui ne sont pas d’accord tournent autour de… 20 %.
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