Leïla Slimani, marraine de la nouvelle saison culturelle de l’Institut français du Maroc

« Un monde ouvert », c’est autour de ce thème que l’Institut français du Maroc vient de lancer sa nouvelle saison culturelle dont la marraine n’est d’autre que la romancière et représentante d'Emmanuel Macron pour la francophonie, Leïla Slimani.

Une programmation riche et exigeante, 30 temps forts et plus de 800 événements, c’est une belle saison culturelle qui a été annoncé par l’Institut français du Maroc ce mardi 13 février. Musique, théâtre, danse, cinéma, arts visuels, littérature et débat d’idées, l’institut sera présent sur tous les fronts avec de nombreuses nouveautés, sur l’ensemble du territoire marocain. Cette année, c’est la lauréate du Goncourt 2016 et représentante d’Emmanuel Macron pour la francophonie, Leïla Slimani qui a été choisie comme marraine de cette saison dont le thème est « un monde ouvert ». Ouvert à la circulation des talents et des innovations, à l’échange des idées, aux coopérations et aux solidarités élargies, comme le rappelle l’Institut français. « Cette Saison est à l’image du partenariat d’exception entre la France et le Maroc et de leur ambition partagée pour une culture qui rassemble, une culture ouverte sur l’autre, une culture qui interroge le temps présent », a appuyé Jean-Marc Berthon, directeur général de l’Institut français du Maroc. Pour mettre davantage l’eau à la bouche, quelques rendez-vous à ne pas manquer comme de grandes signatures françaises à l’affiche : Georges Lavaudant et son « Feydeau » revisité, ou Mourad Merzouki et Kader Attou, stars du hip hop en France et leur nouvelle pièce « Danser Casa » pour ne citer que ces deux exemples.

Musique : le lancement d’un concours d’interprétation à Marrakech

Le cycle « Grands interprètes » réunira des virtuoses de la scène classique tels qu’Alexandre Tharaud, Anne Queffélec, ou encore Célimène Daudet. Après le succès de sa première édition, le Festival de Jazz d’Agadir en partenariat avec France Musique reviens avec une programmation audacieuse. Et pour la première fois, un concours d’interprétation sera organisé à Marrakech pour les 10-25 ans, accompagné d’une dizaine de concerts dans trois villes du Royaume. De grands artistes français de la scène pop & rock se mobiliseront également pour la planète autour du célèbre et grand Pierre Rabhi à travers son projet musical « Le chant des colibris ». Quant à la Nuit électronique et aux Nuits du Ramadan, elles investiront des lieux « ouverts » pour le plus grand plaisir du public.

Kandinsky, Braque, Dali, Miro à Rabat

C’est une exposition-événement, portée par la Fondation Nationale des Musées du Maroc en partenariat avec l’Institut français, qui prend ses quartiers à Rabat. Son nom ? « La Méditerranée et l’Art moderne » qui est entièrement issue des collections du Centre Pompidou de Paris. Parmi les nombreuses toiles accrochées, on trouve des œuvres de Kandinsky, Georges Braque, Raoul Dufy, Salvador Dali, Joan Miro, Soulages, Yves Klein, Arman. Une belle exposition qui proposera aux visiteurs de reconsidérer l’histoire de l’art du XXe siècle dans son rapport à l’espace et à l’imaginaire méditerranéens. A Casablanca, Daniel Buren posera définitivement son œuvre « D’une arche aux autres » dans le parc de la Ligue Arabe. Et Daoud Aoulad-Syad présentera ses photographies en noir et blanc inspirées de la culture populaire marocaine.

Le meilleur du cinéma et des idées toujours en débat

Une quarantaine de films récents seront projetés tout au long de l’année dans les salles du réseau de l’Institut français et dans ses cinémas partenaires. En octobre, le Festival du Film Français reviendra pour une deuxième édition, avec les dernières sorties cinématographiques et une riche délégation artistique. Autres rendez-vous très attendus : le Forum des Jeunes Leaders d’Essaouira et la Nuit des philosophes. Et ce n’est pas fini. Un nouveau cycle de conférences avec des professeurs du Collège de France est également au programme à l’Académie du Royaume. A l’institut, ce sont des chercheurs en Sciences de la vie et de la matière qui seront invités à faire le point sur l’état de nos savoirs.

Des auteurs reconnus à l’honneur

Comme chaque année, la littérature a une place particulière dans l’agenda de l’Institut français du Maroc. Tout d’abord, dans le cadre d’un festival « Comédie-Française », trois acteurs de la prestigieuse compagnie de théâtre viendront présenter, « Seuls en scène », des œuvres de la littérature contemporaine. Ensuite, Rachid Benzine fera le déplacement pour lire son texte « Lettres à Nour », qui est une belle leçon de philosophie sur les écueils de la radicalisation djihadiste. Et deux des plus grands talents de la littérature d’aujourd’hui, à savoir Leïla Slimani et Kamel Daoud seront réunis pour un face-à-face qui promet d’être éblouissant. Concernant le Salon du livre de Casablanca, la France y sera bien évidemment présente avec une trentaine d’auteurs qui feront le déplacement. A Tanger, l’Institut organisera la 22ème édition de son Printemps du livre et des arts autour du thème de « la rencontre ». L’éducation par la culture sera également cœur de cette saison, notamment via « la Cigogne volubile », la fête du livre pour les plus jeunes, ou le Festival du Cinéma d’Animation de Meknès (FICAM).

Dans les méandres de la vie conjugale au Maroc, le consentement sexuel entre époux reste un sujet brûlant et souvent
Alors qu’aux États-Unis et en Europe, le féminisme 4.0, également connu sous le nom de cyberféminisme ou féminisme du hashtag,
Soumaya Mounsif Hajji est traductrice assermentée. À la veille de la réforme de la Moudawana, cette virulente militante dresse un
L’état des lieux des droits des femmes au Maroc révèle toujours des écarts flagrants entre les décisions politiques de la
31AA4644-E4CE-417B-B52E-B3424D3D8DF4