Le Maroc, ses inspirations, Mawazine, sa musique, etc., la chanteuse Ghita se confie…

La chanteuse marocaine Ghita Marrakchi, alias « Ghita », a sorti début octobre son nouveau single « Mindfvck », un titre pop qui a tout pour enflammer le hit-parade entre son grain de voix si particulier et la musique électro propre aux guest-stars qui ont un succès retentissant aux States. Entretien avec cette jeune artiste qui, c’est sûr, ne passera pas inaperçu aux USA.

Comment avez-vous démarré la musique ?
Je chante depuis toujours… J’ai même des vidéos me montrant en train de chanter, alors que je ne savais pas encore parler à ce moment-là. J’ai toujours aimé ça, mais j’ai commencé à prendre au sérieux la chanson lorsque je me suis inscrite à 18 ans à l’école de musique Berklee à Boston. C’est, en quelque sorte, là que tout a commencé.

Mais quel déclic vous a poussé à vous lancer dans une carrière professionnelle ?
Je me suis, d’abord, inscrite à l’école pour travailler l’écriture des chansons et le management propre au milieu. Je pensais ensuite que j’allais davantage m’orienter vers le management, mais j’ai commencé à faire quelques petits concerts pour le plaisir, et je me suis rendue compte que j’aimais davantage cela. Puis, j’ai décidé de m’envoler aux Etats-Unis pour lancer ma carrière.

Lors du festival Mawazine en 2015, vous avez fait la première partie du groupe Maroon 5. C’était votre premier festival. Quels souvenirs en gardez-vous ?
Tout d’abord, je voudrais revenir sur ma participation. Au départ, ce sont les organisateurs de Mawazine qui m’ont contactée pour jouer sur une petite scène, mais comme j’étais convaincue que ma musique convenait davantage pour la grande scène, j’ai insisté. Et au final, ils ont accepté et ont donc fait une exception. Ensuite, le groupe Maroon 5 a donné, à son tour, et à la dernière minute son accord. Je me souviens que j’ai dû attendre plus de trois mois avant d’être sûre de faire sa première partie, alors que mon groupe et moi, nous étions déjà en train de répéter ensemble. Sinon, c’était incroyable ! Le public était accueillant ! Je me sentais vraiment chez moi, et je crois que c’est la meilleure sensation qu’on peut ressentir au monde !

Quelles ont été les retombées après ?
Lors du festival, j’ai été une surprise pour beaucoup. Même si je ne peux pas m’attendre à ce que tout le monde m’aime, j’ai reçu de très jolis messages et tweets après le spectacle. J’y ai gagné des fans qui me suivent depuis. La presse a également été positive. En résumé, c’était pour moi, une expérience hallucinante et j’aimerais bien que cela arrive tous les soirs.

Pour ceux qui ne vous connaissent pas, comment décririez-vous votre style musical ?
Je considère que ma pop est de la « new pop ». J’essaie de combiner les sons que j’aime avec une mélodie entraînante et des concepts sympas. Même si vous ne le percevez pas encore très bien, ça va arriver ! Je veux vraiment être originale et c’est parfois un peu compliqué, parce que vous avez une équipe derrière et vous devez parfois vous battre pour obtenir vraiment le son que vous voulez. Toutefois, je ne regrette pas tout ce que j’ai produit. Je suis encore plus enthousiaste pour tous les morceaux à venir.

Lien pour écouter « Mindfvck »

 

Vous lancez aujourd’hui votre troisième single « Mindfvck ». Ressemble-t-il à vos autres chansons ?
Mon single « Mindfvck » est un peu plus pop que les autres. J’ai travaillé récemment sur beaucoup de nouvelles musiques, et je me souviens l’avoir aimé dès que j’ai entendu sa version finale. Pour moi, « Mindfvck » est spécial.

Où trouvez-vous l’inspiration ?
De mes propres expériences. J’essaie d’apprendre à écrire sur les sentiments des autres, mais cela reste encore difficile pour moi. Alors je m’inspire de mes expériences personnelles. Mais ce n’est pas si simple parce que, parfois, quand quelque chose de triste m’arrive, je vais apporter cette tristesse en studio alors que mon producteur n’en veut pas du tout (rire). Je suis trop naturelle…

Vous êtes née au Maroc. Vos origines sont-elle également sources d’inspirations ?
Je suis née au Maroc et j’y ai vécu la plus grande partie de ma vie. J’aime beaucoup les rythmes propres au Maroc et je pense que cela m’a beaucoup influencé dans ma musique.

Quelles sont vos influences artistiques, peut-être marocaines ?
J’aime juste la bonne musique. J’écoute tout, mais durant mon temps libre, je mets de la Deep house le matin, du rap quand je conduis, et du jazz lorsque je rentre en studio. J’écoute aussi de la musique classique pour m’endormir. Même si j’ai un répertoire musical assez varié, j’ai des artistes que j’adore comme Jesse Reyes, Malone, Khalid, Julia Micheals, Jain, mais aussi la star américaine d’origine marocaine, French Montana.

 Quelle est votre prochaine étape ?
C’est d’obtenir un contrat d’enregistrement et commencer à jouer mes nouveaux morceaux cette année. Même si je n’ai aucune date de festival pour l’instant, je vous avoue que me produire de nouveau à Mawazine, serait à coup sûr l’un de mes souhaits .

 

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