Elles s’appellent Mahmoubeh, Maria ou encore Minata. Ce sont les prénoms de trois des sept femmes mises en avant depuis le 6 novembre par l’ONG internationale CARE dans sa nouvelle campagne « Les stories du bout du monde ». Sur son compte Instagram, on peut suivre chaque jour le parcours de l’une d’entre elles, « représentant toutes celles qui font preuve d’une détermination incroyable pour lutter contre la pauvreté et améliorer la vie de leur famille », explique l’association.
Vendredi 10 novembre, c’est l’histoire de Nadia, une Marocaine qu’on va pouvoir découvrir. Cette femme de 39 ans est éducatrice et responsable d’une unité de pré-scolaire à Casablanca. Elle est responsable d’un établissement qui accueille près de 60 enfants dans l’un des quartiers les plus défavorisés de la ville. Et « l’éducation est un droit essentiel qui permet de se construire une vie de qualité », rappelle l’ONG, avant de souligner que « chaque jour, Nadia se bat pour offrir aux enfants les conditions nécessaires à leur éveil et à leur épanouissement ». Nadia, représente comme les autres de cette opération, « les millions de femmes que nous soutenons à travers le monde », insiste CARE qui défend notamment l’accès à une éducation pré-scolaire.
« Au Maroc, l’absence d’éducatrices qualifiées, l’insuffisance d’équipements et le manque de structures de prise en charge de la petite enfance expliquent en grande partie les abandons scolaires et les redoublements à l’école primaire », insiste l’association qui forme des éducateurs et équipe certains établissements scolaires du royaume. L’objectif de la campagne, c’est aussi de « montrer les nombreux points communs que nous partageons, tels que les petits moments du quotidien comme les repas ou les moments tendres avec leurs enfants », sans ne jamais oublier que ces femmes, battantes, « vivent dans une toute autre réalité… dans des conditions extrêmement précaires. »
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