La sécheresse vaginale

Vrai/Faux sur la sécheresse vaginale

Elle n’est que l’apanage des femmes ménopausées ou pré-ménopausées

Faux : Certes, la baisse de production d’œstrogènes consécutive à la période de péri-ménopause induit une sécheresse vaginale chez une femme sur deux à partir de la cinquantaine. Mais le phénomène peut survenir à n’importe quel âge en raison d’un déséquilibre hormonal, de l’usage d’une pilule contraceptive faiblement dosée, de l’allaitement, d’une chute d’hormones importante après l’accouchement. En outre, le monoxyde de carbone présent dans la fumée de cigarette contracte les petits vaisseaux qui irriguent moins bien les organes, dont le vagin. La prise de certains médicaments (anti- hypertenseurs, anti-histaminiques, anti-dépresseurs) s’avère également néfaste.

Elle peut augmenter la vulnérabilité aux infections gynécologiques

Vrai : Irritations, échauffements ou encore frottements au cours du rapport sexuel peuvent entraîner des micro- lésions sur les parois vaginales, favorisant les infections.

Elle peut avoir les mêmes symptômes qu’une mycose vaginale

Vrai : Sensations de brûlures et de démangeaisons peuvent se retrouver dans les deux cas. Mais l’examen clinique et éventuellement des prélèvements permettent de poser le diagnostic différentiel.

Elle entraîne une diminution de la libido

Vrai et faux : La montée du désir sexuel n’est pas directement impactée, mais le stress anticipé d’avoir mal peut faire éluder les rapports sexuels et réduire leur fréquence.

Elle contre-indique les rapports sexuels, du fait de l’inconfort et de la douleur engendrés

Faux : Faire l’amour régulièrement améliore l’hydratation vaginale et stimule les tissus vulvaires et vaginaux, sans compter que l’exposition des muqueuses au sperme (riche en substances grasses) les apaise et les nourrit. D’un autre côté, on devra recourir à des moyens adjuvants (détaillés ci- dessous) se substituant aux sécrétions naturelles, et la longueur des préliminaires, garants d’une bonne excitabilité sexuelle, ne devra surtout pas être court-circuitée.

Elle peut être aggravée par une hygiène intime trop agressive

Vrai : Pour la toilette intime, il vaut donc mieux privilégier un gel nettoyant surgras au PH physiologique qui respecte l’acidité de cette zone. N’appliquez ni déodorants ni lingettes parfumées sur les parties génitales.

Les traitements qui soulagent

Le flux des sécrétions physiologiques au niveau du vagin varie selon le cycle menstruel (mécanisme hormono-dépendant) ou l’activité sexuelle. Un défaut de lubrification vaginale à la ménopause peut  aisément se rectifier à l’aide d’un traitement substitutif hormonal, mais ce dernier est très controversé et présente de nombreuses contre-indications (antécédents de cancer du sein ou du col de l’utérus, maladies veineuses ou artérielles…) et n’est généralement administré qu’en cas de symptômes perturbant par trop la qualité de vie (bouffées nocturnes, sueurs). Dans une optique plus light, il existe de nombreuses alternatives locales ou par voie orale :

– Les lubrifiants “classiques” : utilisés juste avant le rapport sexuel, leur action ne perdure pas au-delà. Attention! Il faut proscrire ceux à base de vaseline et d’huile ou parfumés qui peuvent aggraver l’irritation. On s’orientera plutôt vers des produits à base d’eau ou de silicone.

– Les gels lubrifiants à base d’ingrédients qui retiennent l’eau comme l’acide hyaluronique, l’aloe vera ou le calendula, qui ont une durée d’action prolongée, puisqu’ils réhydratent le vagin pendant 24 heures. à appliquer tous les deux-trois jours.

– Les compléments alimentaires intégrant des huiles de bourrache, d’onagre, de germe de blé et/ou d’huiles de poisson et regorgeant d’acides gras de type omega-6 et oméga-3 pour favoriser l’hydratation des muqueuses. Ils ne présentent pas de contre-indications, même en cas de cancers hormono-dépendants. à prendre en cure de trois mois.

– Les phyto-hormones ne doivent pas être administrées en cas d’antécédent de cancer du sein, car il s’agit d’œstrogènes de synthèse. Ils associent des plantes comme le houblon, la sauge, le trèfle rouge, le lin, le soja…

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