“Pas obligé d’être quelqu’un d’important pour que ce que vous êtes capable de créer soit reconnu et valorisé”, lâche, au micro de Bershka, Sam, 19 ans, originaire du Colorado. La marque espagnole de prêt-à-porter est partie à la rencontre de cette jeunesse, la génération qu’on appelle Z, afin de savoir comment eux voyaient le monde. Pour cela, direction New York où elle a recueilli sept témoignages. “Dans la vie, il est indispensable d’avoir des rêves. Ce qui vous rend vraiment vivant, c’est de savoir jusqu’où vous pouvez aller pour réaliser vos rêves”, indique Tayla, 23 ans, du Massachusetts. “Mon rêve est de devenir cycliste professionnel, mais je reste plutôt réaliste, car cela pourrait ne jamais arriver ! Quel que soit le cas, j’aimerais tout de même travailler plus tard dans le domaine du cyclisme”, confie Gérôme, 23 ans, d’Amsterdam. Ces jeunes rêvent, mais gardent toujours les pieds sur terre.
Quelle que soit leur catégorie sociale, ils ont les mêmes envies : voyager, faire des rencontres de par le monde, tout en valorisant leur propre style. “Ce qui est frappant aussi chez ces jeunes, c’est que leurs propos ne sont nullement individualistes, souligne la marque de vêtements dans un communiqué. Et, même si nous ne les croyons pas, ils ne semblent pas avoir peur de l’avenir ! Ces jeunes nourrissent tous l’espoir que le monde où ils évoluent finira un jour par devenir plus communautaire et moins fondé sur l’individualisme.” En effet, un ras-le-bol qui s’entend parfaitement dans les propos de Brooke, 19 ans, du Texas : « Si je devais changer quelque chose dans le monde où nous vivons, je travaillerais à éradiquer définitivement la cupidité et l’individualisme ».
Autre question posée : qu’en est-il du bonheur et comment y parvenir ? En étant positif, en côtoyant ses amis ou sa famille, en ayant en permanence confiance en soi et en vivant à fond le moment présent. Ces jeunes veulent aussi être des exemples comme l’espère Olantha, 22 ans, de Louisiane : “Je voudrais devenir un jour une femme capable d’inspirer les autres femmes à s’émanciper davantage et à élever leur voix.”