Interview avec Fatima Zahra El Horre, Miss Maroc

« La femme marocaine a une personnalité et un charisme remarquables, il faut que tout le monde le sache »

Sacrée Miss Maroc samedi dernier, Fatima Zahra El Horre  est un bijou de gentillesse et de simplicité. Rencontre avec une charmante ambassadrice de la beauté marocaine.

23 ans, 1m78, taille 36, verseau (…) des détails tout ça! Ce qu’il faut surtout retenir de notre miss nationale, c’est son côté enjoué, son caractère pétillant, sa motivation et (tenez-vous bien) son amour des sciences juridiques. Il y en a qui se passionnent pour le cinéma, les voyages ou encore les sports extrêmes, Fatima Zahra, elle, a fait du Droit son dada. Une tête bien faite -et bien pleine- qui espère marcher sur les traces de son juriste de père d’ici quelques années. Forcément on aime!

Qu’est-ce que ça fait de passer de l’anonymat à la célébrité en tout juste 48H ?

C’est une immense fierté pour moi, je n’arrête pas de recevoir des messages de félicitation et d’encouragement de la part des gens. Je le vois également comme une grande responsabilité : Il y a encore quelques jours j’étais une jeune fille discrète qui poursuivait ses études tranquillement, aujourd’hui je me retrouve au devant de la scène. J’espère être à la hauteur de cet honneur.

Vous vous attendiez à cette victoire ?

 Pas du tout ! Il y avait tellement de jeunes filles magnifiques et cultivées autour de moi que je voyais gagner à coup sûr. Je pense avoir été la plus surprise du groupe en entendant mon nom.

Il y a de fortes chances que vous participiez au concours de Miss Monde, ça vous fait peur ?

J’ai un peu le trac. Représenter mon pays à l’échelle planétaire n’est pas rien en soi mais en même temps je suis très motivée à montrer une belle image de mes compatriotes. La femme marocaine a une personnalité et un charisme remarquables, il faut que tout le monde le sache.

Beaucoup insinuent que ce genre de concours nuit aux femmes et alimentent certains clichés, qu’en pensez-vous ?

Ils ont tort car être miss va au-delà de l’aspect esthétique. On peut par exemple utiliser sa notoriété pour aider les gens, participer à des campagnes de sensibilisation pour des causes importantes. Personnellement c’est ce que j’ai l’intention de faire en intégrant des associations comme Solidarité Féminine ou encore l’association Lalla Selma contre le cancer.

Vous avez passé 3 semaines avec les 26 autres finalistes, comment se déroulaient vos journées ?

On se levait très tôt le matin pour faire du sport, ensuite on prenait le petit-déjeuner et presque immédiatement après on enchaînait avec des cours d’étiquette et de savoir vivre. Une coach nous apprenait à nous tenir, à manger, à marcher. Il fallait également répéter la chorégraphie du jour J. En fin de journée, on était sur les rotules, je ne vous raconte pas !

Mais l’ambiance dans tout ça ?

En dépit de la compétition, du stress et de la tension nous avons su garder un esprit d’équipe. C’était une belle expérience durant laquelle des liens très forts se sont tissés entre les participantes. J’ai vraiment hâte de revoir les filles.

Et cette histoire « de drague » dans l’enceinte de l’hôtel ?

Ça s’est produit les deux premiers jours de notre arrivée à l’hôtel. Des clients étrangers se sont mis à tourner autour des participantes, mais l’organisation a très bien géré le problème. En ce qui me concerne je n’en ai pas fait les frais, vu que j’avais l’habitude d’aller directement de ma chambre aux salles de cours et vice-versa. Il est clair que je trouve ce genre de comportements grossiers et inadmissibles…

Votre rituel beauté pour conclure ?

Le sport, encore et encore. J’adore le fitness et le surf, ça compense les portions de tagliatelles aux fruits de mer que je m’autorise de temps à autres (rires).

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