Cette année, 752 femmes ont pu bénéficier des formations du Complexe social de développement humain d’Ain Chock à Casablanca. Elles ont pu ainsi découvrir voire renforcer leurs connaissances en coiffure, esthétique, couture, hôtellerie, pâtisserie ou encore en informatique. Une panoplie de secteurs proposés afin de trouver et décrocher le précieux sésame des temps modernes : un emploi. « Ces ateliers de formation sont axés sur la lutte contre l’exclusion sociale et la précarité et sur la réhabilitation du milieu urbain ainsi que sur le problème du déficit en matière de services et d’installations sociaux dans la préfecture », a indiqué à la MAP, Mohamed Rahim, le directeur général de ce centre qui abrite également une bibliothèque et une crèche. Concernant les personnes ciblées, ce sont en particulier des jeunes ayant quitté tôt les bancs de l’école et qui ne peuvent pas intégrer les instituts publics de formation professionnelle. Quant au taux d’insertion professionnelle après l’obtention du diplôme, il diffère selon le degré d’adéquation entre la spécialité du candidat et les exigences du marché du travail, comme l’a assuré Mohamed Rahim, précisant que les lauréats des filières de la couture, la coiffure et l’hôtellerie sont les plus insérés dans le marché.