Fatima Abbach, la Belgo-Marocaine organisatrice de Diwan Awards et actrice du changement

Fatima Abbach est l’organisatrice des Diwan Awards - Prix d’Excellence des Compétences MRE Belgique qui déniche les talents au sein de la communauté belgo-marocaine. Zoom sur cette femme si dynamique à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la femme le 8 mars.

Fatima Abbach, l’organisatrice des Diwan Awards 2018 – Prix d’Excellence des Compétences MRE Belgique, est sur tous les fronts. La remise des trophées consacrant « les étoiles » s’approche. Elle est prévue le 23 mars au Palais des Expositions du Heyzel, à proximité du célèbre Atomium, symbole de la capitale belge. En lice, 36 nominés dans douze catégories notamment « Femme », « Architecture », « Sport », « Straters & Entreprise », ou encore « Art & Culture », en plus du Prix du Jury, attribué à une personnalité ou une structure qui a contribué au rayonnement de la communauté belgo-marocaine. C’est un sacré événement que porte depuis 2012 Fatima Abbach, qui réunit un millier de convives dont des ministres, hauts responsables belges et un public divers, avec une forte présence de jeunes en quête d’inspiration. Un travail de fourmi dans lequel cette Belgo-Marocaine s’engage à titre bénévole, sans que cela empiète sur son activité principale à la prestigieuse Fondation Roi Baudoin dont elle est la responsable de la communication. « La Fondation travaille sur des projets qui me tiennent à cœur, tout ce qui a trait aux questions de l’exclusion sociale, justice sociale… », confie à la MAP cette femme de 40 ans qui s’est vue confier très tôt la gestion du service édition de la Fondation et son pôle communication. En 2011, elle décide ensuite de développer des initiatives autour de la valorisation de parcours issus de la diversité, principalement des talents belgo-marocains au sein de l’association Divers-City qu’elle fonde avec son époux Said El Maliji, fortement impliqué dans ses projets qui ont un objectif : « Valoriser l’image de la communauté belgo-marocaine et donc du Maroc ». « C’est important de montrer aux générations montantes, surtout en cette période où on voit des jeunes en manque de repère et démotivés, des modèles dans lesquels ceux-ci peuvent se reconnaitre : des entrepreneurs, médecins, sportifs,… autant de parcours réussis de compétences belgo-marocaines qui peuvent être une source d’inspiration », appuie-t-elle. L’initiative Diwan vise aussi, à ses yeux, à envoyer « un signal positif à l’adresse du Belge moyen, influencé par des médias qui nous ne montrent pas souvent sous le plus bel angle », rappelant en même temps que « les Belges d’origine marocaine contribuent, chacun à son niveau, à construire la Belgique d’aujourd’hui et de demain ». Incarnant, elle-même, l’exemple de réussite de l’élite issue de la diversité en Belgique, Fatima Abbach arbore fièrement sa double culture marocaine et belge qu’elle considère comme « un enrichissement ». C’est ce qu’elle veille aussi à transmettre à ses trois enfants, qui, tout en étant bien intégrés dans la société belge, « adorent le Maroc ». « Ce n’est pas toujours facile d’être maman et travailler en même temps. Mais c’est faisable ! », lâche–t-elle, avant de confier qu’elle implique un peu ses enfants dans ce qu’elle fait en essayant de leur inculquer « cette envie d’être un acteur de changement ».

(Avec la MAP)

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