Faites Leplein d’endorphines !

Une drogue qui fait du bien…

Les endorphines sont des neurotransmetteurs synthétisés par le cerveau qui ont une structure moléculaire proche des opiacés, ce qui les fait souvent comparer à de la morphine endogène, c’est-à-dire produite par le corps. Différents stimulus, comme l’activité physique, l’excitation mentale, l’orgasme et même la douleur, provoquent leur libération, entraînant détente, relaxation, mais aussi bonne humeur et plaisir. Outre leur action euphorisante, elles possèdent, en outre, des propriétés antalgiques, anxiolytiques et d’aide au sevrage. Pour lutter contre les maux divers, atténuer les effets d’une dépression, oublier les vieux démons du tabac ou de l’alcool, ou tout simplement s’offrir une perfusion continue de “zénitude”, rien de tel que de se convertir à “l’endorphinogénèse”. Pour y arriver, il existe quelques moyens basiques, à la portée de tous ! A noter, toutefois, que la prescription doit être renouvelée régulièrement ; les petites molécules jouissives étant à effet bref, rapidement dégradées par l’organisme…

Le bonheur est dans le mouvement

Les grands sportifs le savent bien : l’euphorie de la compétition et le fait de se surpasser sont, en grande partie, dus à la sécrétion de ces fameuses endorphines. En limitant l’essoufflement à l’effort et l’épuisement, elles donnent aussi des capacités de résistance extraordinaires à la fatigue. Ceux qui pratiquent une activité physique régulière deviennent généralement accros à cet état physiologique, où la quantité d’endorphines peut atteindre cinq fois ses valeurs de repos, trente à quarante cinq minutes après l’arrêt de l’effort. Un concept d’addiction positive, où bouger et se dépenser, dans le cadre d’un sport d’endurance, booste le moral et la vivacité de façon étonnante. Couplés à la lumière naturelle du jour, également endorphinogène, marche rapide, footing et vélo en plein air n’en sont alors que plus bénéfiques. Allez, à vos marques, prêtes, partez…

Célébrons dame

Nature La forêt, la mer, les arbres et les espaces verts, autant de combinaisons gagnantes pour les endorphines qui sortent du bois, dès lors que l’on se met à respirer à pleins poumons. Ressac des vagues, chants d’oiseaux, parfums des fleurs… plus les sens sont sollicités de manière apaisante, et mieux la magie opère. Une étude australienne a ainsi démontré que des prisonniers ayant, à partir de leur chambre, une vue donnant sur des arbres, développaient nettement moins de dépressions que ceux confrontés à un mur de béton. Avis à tous les captifs des embouteillages de semaine, ne manquez pas la parenthèse “green” du week-end !

Charnellement vôtre…

Vous aimez ses baisers, ses caresses et fondez devant la passion contenue dans ses yeux. Normal, dopée à l’alchimie amoureuse, vous en redemandez encore et encore. Lorsque les peaux se mélangent, combinant tendresse et érotisme, les endorphines tournent à plein régime, explosant au moment de l’orgasme. Au summum de l’extase, l’état de conscience ordinaire est ainsi considérablement modifié, ce qui aboutit, selon les individus, à une sensation de flottement, une relaxation profonde ou une euphorie communicative. Un début d’explication à ce qu’on savait déjà : c’est le bon moment pour lui demander n’importe quoi, y compris de refaire la déco du salon !

Rions tout notre soûl !

Le rire, à une dose minimale de quinze minutes par jour, serait un puissant inducteur d’endorphines. Des expériences menées dans des hôpitaux américains et canadiens auprès de malades atteints de maladies incurables ont aussi mis à jour l’association entre rire, endorphines et diminution de la douleur. Ce dépolluant psychique qui lutte contre l’érosion morale et représente l’antidote contre les idées parasites récurrentes a tout bon : sorte de “jogging stationnaire”, il dénoue les tensions, masse les traits et donne du brillant au regard. Résultat : vous ruisselez de joie de vivre, conservez votre âme d’enfant et les endorphines de votre vis-à-vis en sont même impactées par mimétisme. Ordonnance obligatoire : bons mots, blagues, visionnage de pièces comiques et recherche de bonne compagnie…

Méditation : le retour aux sources…

Concentration, immobilité, repli sur votre intériorité, lâcher- prise, et voici que les pensées, même les plus négatives, se muent en papillons légers qui vous traversent, sans plus vous atteindre ou vous torturer dans des cogitations infernales. La méditation, pratique mentale ou spirituelle, requiert un certain apprentissage et de la discipline, mais elle produit paix intérieure et états de conscience modifiés. Et par la grâce de cette autosuggestion, il est maintenant prouvé que l’on peut modifier le métabolisme du corps. Merci qui ? Merci les endorphines, lesquelles, dans ce contexte de mental en harmonie, diffusent leur flux bienfaisant. A promouvoir : le yoga, les exercices de respiration et de relaxation, la prière, les incantations ou le monde du silence… Info intéressante : les endorphines sont à leur maximum à six heures du matin !

Réactualiser son stock de souvenirs heureux

Les situations et souvenirs d’instants heureux peuvent vous galvaniser, pour peu que vous vous y replongiez, via photos ou en remobilisant la mémoire des événements et ambiances. Oui, car en août 2010, vous avez passé les vacances les plus inoubliables de votre vie avec à la clef dépaysement total, bande de copains déjantés et fièvre amoureuse. En jetant un oeil chaque matin sur le cadre photo trônant sur le bureau, la vie vous apparaît d’un coup pleine de promesses et vous démarrez la journée sur un bon pied. Association d’idées positives = bain d’endorphines = propension à reproduire les sensations passées en programmant de futurs projets similaires…

J’ai tout mangé le chocolat…

Caracolant en tête du podium des plaisirs gustatifs, la consommation de chocolat, si elle n’améliore pas les centimètres au niveau des hanches, affole les endorphines. Deux petits carrés par jour valent donc mieux qu’une tête de frustrée qui ne cesse d’en découdre avec sa voisine de bureau. De façon générale, dans les moments de creux de la vague, il faut savoir repérer ses déclencheurs de plaisir. Et dans ce registre, à chacune les siens : pour les unes, la musique adoucit les moeurs, tandis que pour les autres, le shopping déclenche un simili d’orgasme violent. D’un autre côté, quand doux chéri prend un plaisir fou à aligner des scores bidons dans un jeu vidéo, comprenez qu’il ne faut pas le contrarier ; ça risquerait de vider net son réservoir d’endorphines !

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