Éducation positive : Joyeuse parentalité

Se mettre à la hauteur de l’enfant, l’écouter avec bienveillance, bannir la punition… Ce sont là quelques-uns des fondements de l’éducation positive, une méthode qui a de plus en plus d’adeptes et qui s’invite dans nos établissements scolaires.

L’épanouissement personnel de l’enfant est au cœur des méthodes éducatives de ce 21ème siècle. Que l’on parle d’éducation positive, d’éducation bienveillante ou encore de parentalité bienveillante, cela renvoie presque à la même chose : un regard positif et respectueux sur l’enfant. Point de laxisme dans cette approche éducative, mais plutôt un équilibre entre ce qui est autorisé et ce qui est interdit. “La psycho pédagogie positive est un savant mélange de psychologie positive, associée à de la pédagogie (méthodes d’enseignement) et aux neurosciences. La psychologie positive se définit comme l’étude du fonctionnement humain et à ce qui le rend heureux et optimiste (s’intéresser à ce qui va bien pour aller mieux encore)”, rappelle Yasmine Bennani, fondatrice de la société PP+. La jeune femme vient de lancer à Casablanca une structure dédiée aux tout-petits afin d’apporter, comme elle le souligne, “à chaque enfant ce coup de pouce, cette petite dose d’attention si précieuse qui lui permettra de se sentir mieux dans la vie et à l’école”.

Parents/enfants : l’équilibre parfait

L’éducation positive installe de nouveaux rapports parents/enfants. Elle invite les parents à se débarrasser des sentiments négatifs et à bannir de leurs comportements colère ou agacement afin que les enfants ne soient pas amenés à reproduire de tels traits de caractères. Dans cette approche, l’enfant est guidé et encouragé dans le but de l’aider à intégrer les bonnes habitudes.

Cette philosophie éducative incite ainsi les parents à adopter de nouvelles manières d’être et de faire. Et en premier lieu, à bannir tout rapport de force afin de favoriser l’émergence d’adultes épanouis. En effet, selon cette philosophie, contraindre par la force, la punition ou la privation un enfant à obéir engendrera des réactions négatives, car ce ne sera pas une motivation intérieure qui l’aurait poussé à s’exécuter mais plutôt la peur de la sanction. L’échange et la communication occupent dès lors une place de choix dans ces nouveaux rapports. L’éducation positive incite ainsi à la coopération, comme règle première de la relation  parents/enfants. La seconde règle consiste à changer sa manière d’être et d’agir. Cela ne signifie pas fermer les yeux sur les mauvais comportements de l’enfant, mais utiliser des moyens positifs et efficaces pour aider l’enfant à “s’améliorer”. Et d’abord, comprendre les causes du mal-être de l’enfant, car, assurent les adeptes de ce mode d’éducation, c’est ce qui l’incite à mal agir, à être insupportable et à cumuler les bêtises.

Le troisième pilier de cette éducation n’est autre que l’exemple. En effet, il serait inconcevable de faire soi-même fi des règles établies, et d’exiger que ses enfants s’y conforment. En appliquant soi-même, et au quotidien des principes et des valeurs, la transmission s’en trouvera facilitée. Soigner son bien-être est le quatrième pilier de cette approche. En d’autres termes, il faut être bien, épanouis et en paix avec soi-même afin de pouvoir agir positivement et avec bienveillance avec son enfant. L’autre axe important dans cette philosophie est de ne pas être avare de félicitations et d’encouragements envers son enfant, chose que l’on oublie souvent de faire. Ainsi, au lieu du tiède “c’est pas mal” qu’on jette du bout des lèvres, il convient de complimenter son enfant pour chacun de ses essais, ce qui contribuera à renforcer ses compétences et sa motivation. 

La mission des parents n’est pas de tout repos, car ils détiennent entre leurs mains le bonheur de leurs enfants. En effet, pour que ces derniers puissent devenir des adultes heureux et épanouis, les parents se doivent de déconstruire les réflexes antérieurs, et se reconnecter à leur enfant intérieur… En somme, fournir énormément d’efforts émotionnels pour éviter de reproduire des schémas de leur propre éducation. Et ce n’est pas une mince affaire. “Pour mieux apprendre, nous devons prendre conscience de nos processus mentaux et de la manière dont le cerveau fonctionne dans l’apprentissage ; définir et gérer nos émotions (colère, frustration, peur…) pour avoir l’esprit serein et propice aux apprentissages, et connaître et prendre en compte nos besoins physiologiques”, résume Yasmine Bennani.

Aussi, ces établissements qui adoptent cette approche éducative ou encore ces ateliers dédiés à la discipline positive peuvent grandement contribuer au bien-être de nos enfants. 

interview de Yasmine Bennani, fondatrice de la société PP+

Apprendre aux enfants à apprendre. Concrètement, cela veut dire quoi au juste ?

Nous savons aujourd’hui grâce aux neurosciences qu’il n’y a pas, en règle générale, de cerveaux plus performants que d’autres. Il y a simplement des cerveaux auxquels les pré-requis  ont été donnés  On entend par pré-requis, les bases indispensables aux futurs apprentissages (sens des nombres, enrichissement du vocabulaire, …), ainsi que les méthodes qui faciliteront la rétention de l’information.

Apprendre à apprendre, c’est donc tenter d’accompagner les enfants, dès leur plus jeune âge, vers l’acquisition de méthodes d’apprentissage efficaces, et ce afin de leur permettre de vivre des situations de réussite et leur donner ainsi, la motivation, la soif d’apprendre ! Ce P’tit plus qui leur apportera confort et satisfaction dans leur vie d’apprenant.

Votre structure P’tit+ propose divers ateliers. De quoi s’agit-il au juste et quels bénéfices pourraient en tirer les enfants et les parents ?

Au sein de P’tit+, nous proposons aux enfants divers ateliers permettant, de développer les méthodes d’apprentissage indispensables à une futures scolarité  épanouie, de donner ainsi à l’enfant la “confiance en soi” et l’envie d’apprendre.

Nos ateliers (sophrologie, méditation, Kimochis/gestion des émotions, Atelier mathématiques, ateliers lecture et écriture, Ateliers autonomIe/Montessori, éveil sensoriel/artistique) s’adressent aux enfants dès la marche et sont, extra-scolaires (ou avant la première scolarité) à raison d’une à deux fois par semaine.

Nous organisons également des conférences et des ateliers pour les parents afin de les sensibiliser et les familiariser à ces pédagogies, car n’oublions pas que les premiers éducateurs sont et restent les parents. 

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