C’est peut-être l’une des résolutions de 2018 : dormir le plus loin possible de son smartphone. Un résolution difficile à mettre en pratique diront les accros du téléphone, mais essentielle affirmeront les spécialistes notamment ceux du département de la santé publique californienne (CDPH) qui se sont penchés sur le sujet. Car d’après ces experts, « bien que la communauté scientifique ne soit pas parvenue à un consensus sur les risques liés à l’utilisation des téléphone portable, nos recherches ont néanmoins démontré qu’une utilisation élevée à long terme pouvait avoir un impact sur notre santé ».
Concrètement, ce sont les signaux à basses fréquences qui sont pointés du doigt c’est-à-dire ces signaux qui permettent d’activer les données mobiles et le téléchargement de fichiers à n’importe quel moment de la journée et… de la nuit aussi. Mais une exposition prolongée perturberait notre organisme que ce soit au niveau du cerveau ou des organes génitaux. « Malgré le fait que la science évolue, il y a de réelles préoccupations de la part des professionnels de la santé par rapport à l’exposition à long terme à cette émanation d’énergie provenant des téléphones, a déploré le docteur Karen Smith, directrice du département, comme le relaie LeSoir.be. Nous savons que des gestes simples, comme le fait de ne pas mettre son téléphone dans sa poche ou de le laisser loin du lit durant la nuit peuvent aider à réduire ces expositions et ce, autant pour les enfants que les adultes. »
