Deux réalisatrices marocaines au Forum Qumra 2018 au Qatar

Les cinéastes Meryem Adou et Meryem Ben Mbarek participent au Forum Qumra-2018 au Qatar. Au total, un film documentaire et deux longs métrages marocains y sont projetés, de quoi mettre en valeur le cinéma marocain porté par une jeunesse pleine de talent.

Le Forum Qumra qui est une tribune pour les jeunes talents, voit cette année la participation de deux réalisatrices marocaines Meryem Adou et Meryem Ben Mbarek. La première est l’auteur du film documentaire « Al Moalakat » qui relate le combat de trois femmes qui ont quitté leur mari. Après des années d’attente, Rita, Latifa et Karima ont décidé de faire appel à la justice pour obtenir le divorce et découvrent que la procédure est longue.
Meryem Adou, lauréate d’un master en industrie des films documentaires, a produit plusieurs oeuvres pour des chaînes de télévision. La seconde cinéaste, Meryem Ben Mbarek a réalisé quant à elle « Sofia ». Il s’agit d’un long métrage qui raconte l’histoire de Sofia, une jeune femme qui découvre qu’elle est enceinte. Lors de l’accouchement, elle se dirige vers l’hôpital accompagnée d’une parente mais le staff médical refuse de la prendre en charge sans acte de mariage. Un périple s’en suit : la recherche du père du bébé… Le film qui est projeté dans la catégorie du soutien après production, est une coproduction de Doha Film Institute, canal plus, le centre national français du cinéma, ainsi que d’autres instituts.
Meryiem Ben Mbarek a étudié, pour sa part, au Centre national des arts du spectacles et des techniques de diffusion de Bruxelles. Elle a réalisé cinq courts-métrages dont le film « Jennah » qui a été sélectionné dans plusieurs festivals de cinéma étranger et a reçu le Grand Prix au Festival de Rhode Island au Etats-Unis ! Autre film marocain diffusé lors du forum : « Le Saint inconnu » d’Alaa Eddine Al Jem, une oeuvre qui relate l’histoire d’Amine, un jeune qui a subtilisé une importante somme d’argent, et s’enfuit dans les plaines. Avant d’être arrêté, il réussit à creuser un trou sous forme de tombe et à y cacher son butin. Après avoir purgé sa peine, le voici de retour pour récupérer son argent mais… il découvre qu’après dix ans, la tombe devient un mausolée. Ce film est le premier long métrage d’Alaa Eddine Al Jem qui a étudié à l’Ecole supérieure des arts visuels de Marrakech et à l’Institut des arts du spectacle à Bruxelles. Il a réalisé plusieurs courts-métrages comme « Les Poissons du désert », primé au festival national du cinéma de Tanger. Au total, 23 longs-métrages, 11 courts-métrages et 14 projets qataris seront mis en avant au forum Qumra.

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