Sept ouvrages ont été retenus pour le Prix de la littérature arabe 2020. Parmi les auteurs sélectionnés, deux Marocains. Le premier, Madi Belem pour « La langue maudite » relatant l’histoire d’Adam qui observe son père écrivain marocain qui écrit sans répit dans un pays où l’on ne lit pas. Le second, Youssef Fadel pour « N’appelle pas, il n’y a personne » qui raconte l’idylle d’Othman, ouvrier sur le chantier de la gigantesque et luxueuse mosquée Hassan II et Farah chanteuse en herbe, pauvre mais passionnée, une histoire passionnelle née dans la vie ville natale de l’auteur, Casablanca. Les autres livres en compétition ? « Mauvaises herbes » de Dima Abdallah (Liban), « Les Jango » d’Abdelaziz Baraka Sakin (Soudan), traduit de l’arabe par Xavier Luffin, « L’invité des Médicis » de Carole Dagher (Liban), « Une baignoire dans le désert » de Jadd Hilal (Palestine), et « Le dernier Syrien » d’Omar Youssef Souleimane (Syrie). Créé en 2013, le Prix de la littérature arabe est la seule récompense française distinguant la création littéraire arabe. Ce prix, doté de 10 000 €, promeut ainsi l’oeuvre (roman ou recueil de nouvelles) d’un écrivain ressortissant de la Ligue arabe et auteur d’un ouvrage écrit ou traduit en français et publié entre le 1er septembre 2019 et le 31 août 2020. L’annonce du vainqueur est attendu le 4 novembre.