Des personnalités ne veulent pas de l’Arabie saoudite à la Commission de la condition de la femme à l’ONU

Une trentaine de personnalités s’oppose à la nomination de l’Arabie saoudite à la Commission de la condition de la femme à l’ONU et le font savoir dans une tribune.

Ils mettent les points sur « i ». Une trentaine de personnalités de France, de Belgique ou encore du Canada, revient sur l’arrivée de l’Arabie saoudite à la Commission de la condition de la femme à l’ONU, car même si les jours passent, la colère et l’indignation persistent. « En matière de droits humains, ce même régime a-t-il évolué depuis, pour mériter un siège à la Commission de la condition de la femme des Nations unies ? », s’interrogent les signataires. La réponse est vite trouvée : «  Chacune et chacun est en mesure de constater l’apartheid sexuel institutionnalisé par le royaume des Saoud, faisant fi de tous les textes internationaux en la matière »,  reconnaissant tout de même « quelques avancée » depuis 1948, mais « trop peu » et « trop modestes » pour mériter d’être catapulté dans une institution qui fait, ni plus ni moins, la promotion de la condition de la femme dans le monde.

Une autre question vient très vite à l’esprit : qui a pu permettre cela ? Le vote était secret… « Selon UN Watch, au moins cinq Etats de l’Union européenne ont permis l’élection du royaume », indiquent-ils. Le seul nom qui circule est celui de la Belgique, dont le Premier ministre a depuis, déclaré publiquement regretter ce geste… « Mais qui sont les autres Etats ? (…) Nous voulons le savoir. Nous exigeons la vérité ! » Car qui a osé voter pour le pays qui considère les femmes comme « des mineures à vie » ?

Une seule solution se dessine pour les signataires : que leur pays respectif (France, Canada, Belgique) dénonce d’abord cette élection, avant d’exiger l’exclusion de l’Arabie saoudite, mais aussi de l’Iran car ces « deux pays pratiquent des politiques ségrégationnistes à l’endroit des filles et des femmes », insistent-ils.

Parmi les personnalités signataires, on retrouve l’écrivain Djemila Benhabib, Françoise Morvan  de la Coordination française pour le lobby européen des femmes, Darya Safai du mouvement « Let Iranian Women Enter Their Stadiums », Michel Virard de l’Association humaniste du Québec ou encore Catherine Coutelle la présidente de la délégation de l’Assemblée nationale aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes.

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