Ce sont des pointures qui sont annoncées pour la 4ème édition de l’Oasis festival. Parmi la belle brochette d’artistes, le célèbre DJ Carl Cox mais aussi plusieurs femmes comme The Black Madonna, de son vrai nom Marea Stamper. Cette Américaine est une véritable star de la techno-house, mais aussi une« fervente ambassadrice de la scène électro de Chicago et militante féministe », comme l’a qualifiée le journal Libération. A chacune de ses prestations, elle enflamme tout simplement la scène. En 2016, le magazine Mixmag l’a même désignée « DJ of the year ». En bref, une femme de caractère qui a su s’imposer tout comme Nastia, DJ star dans son pays d’origine, l’Ukraine. Comme elle l’avait expliqué dans une interview accordée à Trax, un magazine spécialisé dans la musique électro, « je pense que nous vivons à la meilleure époque pour la scène électronique qui peut se développer de plus en plus en Ukraine. » Autre vedette : Paula Temple. Cette Britannique basée à Berlin a très vite conquis les scènes techno. Sa musique ? « En quelque sorte, une bande-son de notre époque, dans le sens où elle reflète mes sentiments et mes réflexions », la définit-elle dans les colonnes des Inrocks, qui souligne que Paula Temple n’est pas une DJ classique. Par exemple, elle ne recherche pas systématiquement à mettre en son des compositions hyper musicales. Pour elle, l’important, « c’est que ça reste dans une quête de performance ». Derrière les platines de l’Oasis festival également, Avalon Emerson, ancienne développeuse informatique à San Francisco qui a tout lâché pour se concentrer au mix aux Etats-Unis avant de s’envoler pour Berlin. Du côté du Maroc, on retrouve la DJ Monile qui compte bien, elle aussi, enflammer le dancefloor. En résumé, c’est la crème de la crème de l’électro qui s’est donné rendez-vous à Marrakech en septembre prochain.