L’artiste-peintre Aaliwica a dévoilé hier ses dernières œuvres qui interrogent la mémoire bérbère et réinterprètent les symboles de cette culture. ‘’Dans la culture locale, le Kh’lala désigne le bijou-accessoire qui lie entre deux tissus. C’est ce qui rend intime, kh’lil, l’habit porté par la femme avec son corps. Le terme réfère en effet à l’intime qui relie étroitement deux mondes, deux entités ou deux êtres…. L’œuvre de Aaliwaca est en soi une kh’lala. Elle est l’illustration créative de cet intime enchevêtrement entre les formes, les idées et les cultures‘’, écrit l’anthropologue Dr. Zakaria Ghani.
Le voyage fantastique de Amin Aaliwaca autour de ‘’La fibule’’, cette broche qui relie deux tissus, lie aussi le corps et l’âme, le passé et le présent, le cœur et l’esprit…se dévoile actuellement grâce au talent de l’artiste qui la fait revivre dans ses oeuvres. « À travers et grâce à cette fibule, nous avons pu voler, voyager, découvrir, créer, inventer et innover… »
L’exposition de l’artiste Aaliwica est à découvrir du 26 octobre au 26 novembre à la Galerie 01 du Sofitel Casablanca Tour Blanche.