Le renforcement de la représentation de la femme dans les instances élues, la garantie des droits des femmes et leur autonomisation économique ont été (et sont toujours) des combats portés à bras-le-corps par le Rassemblement national des indépendants (RNI). Et dans ce domaine, le parti a enregistré de nombreux acquis. En témoigne ses compétences féminines qui brillent dans différents secteurs. Le Sommet de la femme RNIste a été, dans ce sens, un moment fort pour mettre en exergue, l’ensemble de ces réalisations, mais aussi donner la parole à des militantes pour partager leurs regards et expériences. « J’aimerai tout d’abord adresser mes respects à SM le Roi Mohammed VI, Roi du Maroc, mais aussi au Sénégal. Je me réjouis à chaque fois que je viens au Maroc et que je vois la place que le pays accorde à la femme », a déclaré Aissata Tall Sall, ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur. Selon cette ex-avocate, si on octroie aux femmes leurs droits et la possibilité de s’autofinancer mais qu’elles ne croient pas en elles-mêmes, aucun changement ne peut s’opérer. « Croyez en vous mesdames du Maroc parce que vous avez le président du RNI, M. Aziz Akhannouch, qui croit en la femme. La femme a toujours eu le pouvoir quand elle y a cru », a insisté Aissata Tall Sall.
De son côté, Doris Pack, ancienne députée européenne (PPE) a rappelé que le Maroc a connu plusieurs évolutions et que l’Europe devrait le prendre comme exemple. Selon elle, l’Europe a malheureusement oublié d’entretenir ses liens avec le Maroc alors qu’elle pourrait travailler en étroite collaboration avec notre pays tout en apprenant de lui. « M. André Azoulay nous a fait découvrir le vivre-ensemble des différentes religions qui coexistent au Maroc, un pays très chaleureux et développé. Les femmes au Maroc doivent être félicitées pour tout ce qu’elles ont accompli », a fait savoir Doris Pack qui a félicité le Royaume pour ses « femmes et ses hommes » qui œuvrent pour que les femmes soient assez courageuses et pour qu’elles aient les moyens nécessaires pour s’installer dans la démocratie marocaine.
Echata Mohamed Ali, sénatrice du parti Convention pour le renouveau des Comores (CRC) a salué les changements opérés en Afrique. « C’est un réel plaisir de prendre part à la deuxième édition du Sommet de la femme africaine. Je salue la participation active et massive des femmes marocaines. Cet événement est l’occasion de réaffirmer avec détermination l’attachement et l’engagement indéfectibles de SM le Roi Mohammed VI, en faveur de l’inclusion de la dimension genre, de la consolidation du rôle de la femme marocaine et africaine dans le développement et l’émancipation de la femme à travers le monde », a-t-elle avancé, rappelant que depuis l’intronisation de SM le Roi, les femmes marocaines ont gagné en indépendance et en visibilité. Code de la famille, Code de la nationalité, amendement des sociétés anonymes, etc. la sénatrice du CRC a expliqué que la représentation équilibrée aux plus hautes instances sont les mesures audacieuses que seuls quelques pays dans le monde ont parvenu à concrétiser. « Le Maroc est le premier pays du Moyen- Orient et en Afrique à avoir franchi le cap et je ne peux que le féliciter pour cela », a-t-elle dit.
Même son de cloche auprès de Amna Bouayach, présidente du Conseil national des droits de l’homme qui a expliqué que le Maroc a réalisé d’importants acquis constitutionnels, politiques, législatifs et juridiques au cours des dernières années. « Mais la consolidation du concept d’égalité se heurte encore à des difficultés de terrain, illustrées principalement par des discriminations au sein de la société », a-t-elle souligné, rappelant que le droit au développement repose sur plusieurs principes, dont la participation de la femme aux affaires publiques, et son encadrement pour ne pas tomber dans la discrimination. « Le développement ne se résume pas aux chiffres mais doit plutôt être fondé une stratégie claire pour garantir les droits et bénéficier de l’égalité des chances, afin que les femmes ne soient pas délaissées », a-t-elle rappelé.
Rappelons que le deuxième Sommet de la femme RNIste, organisé par la Fédération nationale des femmes du RNI, a vu la participation de 1 600 participants, ainsi que des personnalités politiques marocaines et étrangères